Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

 

 

Rechercher

21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 17:02

19 mars 2009
Jeune Afrique

J.A. - A l'heure où l'opposition tchadienne se prépare à continuer la lutte armée contre le fossoyeur du peuple tchadien Idriss Deby, le principal souteneur de ce régime sanguinaire, le gouvernement français, est soupçonné de vouloir éliminer El Bechir de la scène régionale plus vite que prévu, déterminé à faire fi d'une certaine opinion internationale pointant du doigt la CPI comme instrument politique à la solde des intérêts occidentaux en Afrique.

En effet, El Bechir craint d'être enlevé par les Français

Le président soudanais doit se rendre au Qatar à la fin du mois. Il redoute que son avion soit détourné par des jets de l'armée de l'air française.
Le gouvernement soudanais a condamné lundi les remarques qu'aurait faites un officiel français en faveur d'un enlèvement de l'avion transportant le président soudanais pour Doha ce mois. Ali Sadig, porte-parole du ministère soudanais des Affaires étrangères, a indiqué aux journalistes que l'enlèvement de tout avion était une action contraire à la loi. Il a estimé que l'enlèvement était un crime, qu'il soit perpétré par la Cour pénale internationale (CPI) ou par une superpuissance se revendiquant d'avoir dominé le monde ou toute autre.

La participation du président El-Béchir au sommet arabe devant avoir lieu à Doha à la fin de ce mois pourra "venir en raison d'une invitation de l'Etat du Qatar," a souligné l'officiel soudanais. "Quand l'invitation a été envoyée, il était bien connu qu'il y avait un procès à la CPI (contre le président soudanais), donc la question est liée à la coordination entre le Soudan et le Qatar pour sécuriser la participation du président Béchir et son entourage," a-t-il ajouté. Il a affirmé que le Soudan prendrait très sérieusement en compte la menace qu'aurait proféré l'officiel français, soulignant que "la France a toujours été dans le camp hostile au Soudan et soutient des politiques destructrices des Etats-Unis. " Après avoir reçu samedi une invitation de la part de l'Emir du Qatar, le cheikh Hamad bin Khalifa Al-Thani, le gouvernement soudanais a annoncé que le président pourra assister au sommet arabe prévu à Doha ainsi qu'au sommet arabe-Amérique latine devant se tenir dans la capitale qatari par la suite.

Si el-Béchir voyage pour le Qatar, ce sera son premier voyage à l'étranger depuis l'émission d'un mandat d'arrêt par la Cour pénale internationale contre lui le 4 mars pour d'éventuels crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Eric Chevallier, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, aurait déclaré dans le journal Al-Sharq Al- Awsat basé à Londres que Paris soutient "fermement" toute opération destinée à arrêter le président soudanais. "La France comme beaucoup d'autres pays sont signataires du Statut de Rome. Il y a des obligations claires sur l'exécution du mandat d'arrêt contre Béchir," a déclaré Eric Chevalier à Al-Sharq Al-Awsat dans une interview.

Partager cet article
Repost0
10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 21:22

9 mars 2009
Xinhuanet

Le Sénégal reste suspendu à la disponibilité du budget pour juger Hissène Habré

Le Sénégal reste suspendu à la disponibilité du budget pour juger l'ex-président tchadien, Hissène Habré, en exil à Dakar depuis 1989, a indiqué vendredi le chef de l'Etat sénégalais, Abdoulaye Wade.

Présidant un forum organisé sur le Genre par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) dans la capitale sénégalaise, le président Wade a soutenu que le procès de Hissène Habré ne s'ouvrira pas aussi longtemps que son budget restera indisponible.

Il a affirmé que cet argent qui devra être mis à la disposition du Sénégal ne sera pas géré par ce pays.

"Il faut que la somme soit disponible ici au Sénégal et pas ailleurs. Qu'elle soit gérée par l'Union européenne qui est très intéressée par ce procès et pas par le Sénégal. Le Sénégal ne gérera pas un franc des frais destinés au procès de Hissène Habré", a-t-il dit.

Il a proposé que les fonds destinés à ce procès, estimés par le Sénégal à 18 milliards de francs CFA (environ 36 millions de dollars US), soient gérés par un greffier désigné par l'Union européenne (UE), avant de marteler que le Sénégal ne pouvait pas fournir les frais du procès.

C'est en 2006 que l'Union africaine (UA) a demandé au Sénégal d'organiser le procès de M. Habré, accusé, entre autres, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.

Partager cet article
Repost0
10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 19:39

10 mars 2009
ANR 

 

D’après des sources confidentielles, Deby continue à vendre notre pays à son profit.
Les opérateurs des champs pétrolifères de Doba ont rendu au gouvernement les zones d’exploration autour du territoire de leur permis actuel.

Depuis le début de la production au sud du Tchad en juin 2003, le consortium exploitant Doba, qui associe Chevron et Exxon, gardait le contrôle des zones limitrophes. Mais le permis d’exploration voit sa date de validité expirer dans quelques semaines.

Agacé puis franchement en colère devant les prétentions de Deby, qui veut des sommes colossales à titre privé, le consortium a officiellement décidé de ne pas renouveler ses droits.

Il faut se garder de prendre pour argent comptant tout ce qui se dit.
Tom Erdimi, proche des pétroliers texans, leur fait miroiter la prise du pouvoir par son jumeau Timan. Si les pétroliers américains aident Timan, ils seront récompensés le moment venu. Mais le problème est que Timan est désormais le favori de Khartoum ( et des chinois) qui est la bête noire des américains !

Les Français, sans qui rien n’est possible n’ont aucune position claire.

Certes Sarko continue à se conduire en caniche des américains mais il est gêné par le déballage médiatique fait autour de Kouchner. 

Les enquêtes des journalistes continuent sur le Ministre des factures étrangères. On finira par découvrir ce que nous disons depuis un an : Kouchner, ou sa société ou ses amis, ont émargé au budget de l’Etat tchadien. L’affaire de l’Arche de Zoé ressortira et on s’apercevra que beaucoup, beaucoup de choses ont été cachées.

En particulier la population tchadienne aurait été utilisée pour servir de cobayes ignorants pour des tests médicaux au bénéfice de sociétés pharmaceutiques.  Tout cela ne sent pas bon et finira par exploser. 

La Francafrique ne tient plus la presse et les juges français comme jadis, on le voit avec la saisie des comptes de Bongo. D’ailleurs celui ci commence à menacer de vouloir déballer un peu de ce qu’il sait et cela affole les cercles intimes du pouvoir parisien.

Le seul que tout ce pataquès n’empêche pas de dormir est l’ineffable Deby.
Lui n’a cure de tout cela, sa logique est simple : « Je veux m’enrichir, il y a du pétrole à trouver. Celui qui me paie le plus aura les permis, le reste, je m’en fous. »

Ainsi va le pays sous le talon de fer du monstre, droit vers l’abîme.
Contrairement à ce que dit Kouchner, Deby n’est pas légitime.

Toute personne ayant du bon sens, un cœur et de l’honneur comprend tout de suite qu’on ne peut pas sauver Deby ET le Tchad. 

C’est l’un ou l’autre et pour nous le choix est clair !

Partager cet article
Repost0
23 février 2009 1 23 /02 /février /2009 22:04

23 février 2009
Le Pays

"La conscience des pouvoirs africains se trouve aujourd’hui interpellée. Ne pas juger Hissen Habré, c’est faire preuve d’une grave complicité, d’inconséquence, d’immoralité et d’impunité. Le juger, c’est marquer un minimum de respect envers les peuples africains, les victimes en particulier."

Dans l’affaire Hissen Habré, la compétence universelle finira bien par l’emporter sur les sempiternelles solutions africaines qui versent dans le dilatoire. Lasses d’attendre, les victimes du dictateur ont, en effet, sollicité la Belgique qui est résolue à prendre le relais du Sénégal qui traîne à juger l’ancien chef de l’État tchadien.

En dépit des engagements et du soutien maintes fois affirmés de l’Union africaine (U.A.), rares sont les Africains qui sont convaincus que leurs chefs d’Etat veulent de ce procès. Celui-ci, pour nombre d’entre eux en effet, risque fort d’être un précédent fâcheux. La pression belge se justifie pleinement. Les victimes sont excédées par la tiédeur des tribunaux africains. Plusieurs se lassent des turpitudes de l’UA et des autorités sénégalaises.

Ces dernières, en dépit des multiples professions de foi, semblent privilégier l’appât du gain facile. En s’adressant aux autorités belges, les familles éprouvées usent de leurs droits démocratiques. Et le gouvernement devrait s’exécuter. Mais il exploitera sans doute ses prérogatives internationales. Pas sûr qu’à Bruxelles, on se laissera divertir. En effet, nul ne peut objecter, le principe du jugement étant acquis. Officiellement, tout le monde est favorable à l’idée de juger le dictateur tchadien. L’U.A. a donné son accord, et ne cesse de rappeler qu’il revient au Sénégal d’assurer la tenue du procès. Aux Sénégalais de passer aux actes.

Ces derniers posent comme préalable le paiement intégral d’une somme de plusieurs milliards de F CFA pour la tenue de ce procès attendu de tous. Une lutte intense a pourtant été menée jusque-là pour éviter le transfert du procès hors du continent. Aujourd’hui, ce sont les dirigeants africains eux-mêmes qui prêtent le flanc. Tous ces faits mettent en exergue l’infantilisation de l’Afrique par…les dirigeants du continent eux-mêmes. Ils s’échinent, chaque jour que Dieu fait, à montrer le mépris qu’ils ont à l’égard de leurs propres peuples. Sinon, pourquoi tant de difficultés à juger les actes d’un des fils les plus indignes du continent ? Tout tend à démontrer que l’on ne veut point d’un procès de dirigeant africain.

Que de louvoiements et d’atermoiements pour ne pas tenir ce procès qui, assurément, crée un certain malaise. On fait perdre patience aux victimes et aux peuples africains qui font de moins en moins confiance à la justice africaine. D’autant que les exemples abondent quant à la multiplication de procès bâclés ou arrangés au profit des plus riches ou des plus puissants. Dans l’affaire Habré, la politique semble avoir irrémédiablement pris le pas sur le judiciaire.

Certes, Abdou Diouf a hébergé Hissen Habré. Mais Wade lui, ne tient sans doute pas à ce qu’il soit jugé sous son mandat. Ce procès dérange le sommeil des gouvernants du continent. Aussi, chacun y va-t-il de son orgueil blessé. Fort heureusement, les crimes commis sont imprescriptibles. Les chefs d’Etat africains se sont toujours crus au-dessus de la loi. Aujourd’hui, le réveil est brutal : ils réalisent qu’ils sont vulnérables devant les tribunaux à compétence universelle. De peur de s’exposer eux-mêmes, ils ne font pas d’effort véritable pour accélérer le jugement de leur ancien pair.

C’est à se demander si ce procès tiendra sa promesse. Parviendra-t-on un jour à rendre justice aux victimes ? Quel sera l’impact réel sur les mœurs politiques ? La catharsis politique est-elle possible ? Quel bénéfice pour le peuple ? En effet, la même logique du pouvoir fondée sur la guerre et ses nombreuses victimes prévaut toujours au Tchad de Déby. La justice sénégalaise, naguère si réputée, perd de plus en plus de sa crédibilité. Du fait des reports incessants de l’affaire Hissen Habré sur des bases peu convaincantes, l’opinion africaine commence sérieusement à douter de sa réelle indépendance et surtout de sa compétence.

Finalement, il apparaît qu’autant les chefs d’Etat du continent maîtrisent le système judiciaire africain, autant ils redoutent la justice internationale dont le contrôle leur échappe. Ce qu’il faut en déduire ? La justice africaine reste tributaire du pouvoir politique et des puissances d’argent qui la manipulent au gré de leurs intérêts. La preuve, les opposants sont jugés promptement, sans aucun respect des règles de l’art, et régulièrement embastillés. Il en est de même des chapardeurs et autres voleurs de poules et de cabris qui croupissent dans les prisons des années durant, dans l’attente d’un jugement hypothétique.

Jamais il ne vient à l’esprit de quiconque d’exiger de la communauté internationale le moindre sou pour la tenue de tels procès. La justice africaine fait ainsi la preuve qu’elle est aux ordres et qu’elle est incapable de venir en aide aux justiciables. Que l’on ne s’étonne guère de voir les Africains se tourner de plus en plus vers l’extérieur pour solliciter de l’aide. Les premiers responsables de nos institutions montrent de plus en plus ouvertement qu’ils ne leur accordent aucun crédit. Qu’adviendra-t-il du dossier de l’ex-chef d’Etat tchadien ?

Hissen Habré, aujourd’hui personnage religieux hors du commun au Sénégal, quel rôle véritable joue sa personnalité dans l’évolution du dossier ? De tous les dictateurs vivants, les Africains ne voudront pourtant pas oublier qu’il demeure celui ayant horriblement marqué l’histoire de son pays et du continent : des milliards de F CFA détournés, des dizaines de milliers de morts par suite d’assassinats et de tortures, entre autres. A-t-on vraiment besoin de tout un cirque pour traduire Hissen Habré devant les tribunaux ?

La conscience des pouvoirs africains se trouve aujourd’hui interpellée. Ne pas juger Hissen Habré, c’est faire preuve d’une grave complicité, d’inconséquence, d’immoralité et d’impunité. Le juger, c’est marquer un minimum de respect envers les peuples africains, les victimes en particulier.

C’est aussi et surtout admettre qu’un chef d’État, c’est aussi un justiciable. Et si aux termes de la Constitution il est le chef suprême de la magistrature, en aucun cas, il ne doit planer au-dessus de la loi, encore moins disposer du droit de vie et de mort sur la personne du contribuable-électeur.

Partager cet article
Repost0
23 février 2009 1 23 /02 /février /2009 21:58

23 février 2009
Mahamat Ahmat
Tchadactuel

Idriss est en train d’effectuer une révision générale de sa machinerie avant les combats imminents de la saison sèche. Il effectue une tournée marathon dont les mauvaises langues la décrivent comme la tournée d’adieu. Apres Mongo, Goz-beida, Addé, Adré, Bireck, Tiné et le dimanche soir à Iriba, il continuera sur Biltine Abéché, Moussoro, Bol et Faya avant de regagner N’djamena. Fidèle à lui-même, comme un feu de brousse, il a happé tout à son passage : tel préfet ou sous préfet demis, tel Com-région ou régiment destitué, tel griot ou bouffon responsabilisé séance tenante, etc.

Les accompagnateurs ont noté que tous les militaires nommés par son neveu de CEMGA ont été remplacés sans exception. Cela fait suite à une autre décision d’Idriss qui est passée inaperçue. Avant de quitter N’Ndjamena, il avait créé un autre nième régiment de protection rapprochée, composée exclusivement de ses parents maternels et dirigé par un de ses fils, éloignant ainsi un petit peu les Itno qui dirigeait jusqu’alors sa protection.

De N’djaména jusqu'à Tine, il entonnait les mêmes refrains : les mercenaires, l’agression soudanaise, le droit de poursuite du Tchad, etc., les litanies habituelles. A Tiné, il s’est directement attaqué au Président soudanais et a demandé aux militaires de poursuivre tout véhicule rejoignant la rébellion, le rattraper et le faire revenir « même s’il rentre dans la concession d’Omar El Béchir ». « Je ne veux plus entendre parler de véhicules de l’ANT emportés par des voyous qui rejoignent les mercenaires », a-t-il conclu. Un démenti cinglant lui a été servi en direct : dès qu’il a fini de débiter, une remue ménage, un grincement des pneus, des cris de guerre et en une fraction de seconde deux véhicules conduits par un Lieutenant-Colonel et Commandant de Bataillon avec leurs éléments se sont retrouvés de l’autre côte du ouadi, en territoire soudanais, bras d’honneur et V de la victoire sous le regard étonné d’Idriss. Ce fut une belle confusion au sein de la troupe.

Partager cet article
Repost0
23 février 2009 1 23 /02 /février /2009 21:51

23 février 2009
Alwihda

Le Chef de l’Etat IDRISS DEBY ITNO poursuit sa tournée entamée depuis quelques jours à l’Est du pays. Au cours d’un grand meeting animée le samedi 21 février 2009 dans l’après-midi à Tiné, le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique Ahmat Mahamat Bâchir a au nom du Chef de l’Etat, demandé à la population de la localité de Tiné d’œuvrer pour la paix, l’unité nationale et pour un Tchad harmonieux.

Pour le représentant du Chef de l’Etat, sans la paix il n’ya pas de développement. « Le Tchad est un pays pétrolier en chantier malheureusement les mercenaires venus du Soudan et entretenus par le régime d’Oumar Hassan El-Béchir cherchent à le déstabiliser » a souligné le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique qui a demandé à la population de Tiné Djagraba d’être vigilante, sereine et d’éviter de tomber dans les manœuvres du régime de Khartoum.

Ahmat Mahamat Bâchir tout en rassurant la population a indiqué qu’en cas d’agression, les mercenaires seront poursuivis partout et mis hors d’état de nuire. De même, les traitres seront poursuivis par la justice pour répondre de leur culpabilité. Pour le ministre Ahmat Mahamat Bâchir, les mercenaires sont considérés comme des ennemis de la nation.

Evoquant le développement de Tiné, le représentant du Chef de l’Etat a annoncé la réalisation de plusieurs infrastructures et projets de développement au profit de la population. Le château d’eau de Tiné détruit par les mercenaires va être reconstruit. Le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique a exhorté la population de Tiné à bien protéger l’environnement.

Partager cet article
Repost0
22 février 2009 7 22 /02 /février /2009 16:31

21 février 2009
Makaila Nguebla

La justice internationale souffre d'un strabisme écœurant!

Le peuple tchadien accuse la France et la justice internationale de fermer de façon radicale leurs yeux, sur la détérioration spectaculaire des atteintes massives et  graves des droits de l'homme au Tchad de nos jours.

Cette situation met les citoyens tchadiens dans une réelle difficulté d'appréciation exacte des poursuites judiciaires au sein des juridictions internationales.

Nombreux, sont ceux qui pensent aujourd'hui, que la justice internationale:

- soit qu'elle refuse délibérément d'évaluer la situation des droits de l'homme au Tchad actuellement;

- soit qu'elle souffre d'un strabisme pour voir clairement la question des droits humains  au Tchad où  l'impunité est absolue dans une totale indifférence sinon une complicité internationale.

Ecœurant!  le mot que l'on puisse dire à notre connaissance, fait partie malheureusement de l' un des constats  qui heurte la conscience individuelle et collective des populations tchadiennes vachement frustrées dans l'approche des rapports internationaux.

Aux yeux des Tchadiens; ce manque de discernement qui anime les grandes puissances, décrédibilise l'image de la justice internationale censée être  juste et équitable pour tous.

Partager cet article
Repost0
22 février 2009 7 22 /02 /février /2009 16:26

22 février 2009
Source : Séna

Mme Marie-Madeleine Dieulangard appelle l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la situation extrêmement préoccupante en matière de droits de l'homme qui prévaut actuellement au Tchad.

Dans ce pays, les droits civils et politiques du peuple tchadien sont quotidiennement bafoués. Les meurtres, les détentions politiques, la torture, sont devenus des pratiques courantes.

Contrairement aux promesses faites lors de son arrivée au pouvoir en décembre 1990, le Président n'a pas mis fin aux exactions perpétrées par des structures placées sous son autorité.

Par son engagement militaire mais aussi financier dans ce pays, la France a une responsabilité particulière. Ayant à l'esprit les conclusions du sommet africain dit, subordonnant l'aide française aux pays africains au respect des droits de l'homme, elle lui demande quelles dispositions il entend prendre et quelles actions il compte engager auprès des autorités tchadiennes mais aussi internationales, afin de faire cesser ces atteintes inacceptables aux droits de l'homme.

Partager cet article
Repost0
22 février 2009 7 22 /02 /février /2009 16:20

22 février 2009
Makaila Nguebla

D'après une source indépendante,  qui a joint  la rédaction du blog ce matin, l'option militaire entre le régime tchadien et les mouvements d'opposition armée de l'est, est inévitable, sans donner plus des détails exacts sur la période.

Notre source, affirme que les éléments du Conseil d'Actions Révolutionnaires  (CAR) dirigés par le Dr Albissaty Saleh Allazam, sont déjà en mouvement depuis quelques jours à l'est du pays.

Le Dr Albissaty, qui fait partie des rares opposants les plus intransigeants au régime tchadien, serait également parmi ses troupes.

Nous reviendrons dans les heures qui suivent pour des informations supplémentaires et plus de développement.

Partager cet article
Repost0
21 février 2009 6 21 /02 /février /2009 19:11

20 février 2009
Tchadactuel/APA

….accuse le Soudan de vouloir semer le désordre au Tchad

Le président tchadien Idriss Déby Itno, en visite depuis une semaine dans l’Est du Tchad, a accusé, mercredi, le Soudan de vouloir semer le désordre dans son pays, diviser le Tchad et les enfants du Tchad.

«Le Soudan veut plonger le Tchad dans une guerre civile», a déclaré le général Déby, s’adressant à son armée depuis la garnison d’Addé, près de la frontière soudanaise.

Le chef de l’Etat a rendu un hommage appuyé aux officiers, sous-officiers, soldats et à tous les «frères d’armes» des zones opérationnelles de Tissi, Amdjiréma, Addé, Adré, Tiné.

«C’est grâce à votre ténacité, à l’amour de votre pays et au prix de votre sacrifice que vous avez protégé l’intégrité de notre territoire et mis à l’abri les populations tchadiennes des conséquences désastreuses d’une guerre», a-t-il dit.

«Vous avez toute la reconnaissance de la République», a ajouté le Général Idriss Déby Itno, exhortant son armée à continuer à défendre le pays avec la même détermination.

«Le gouvernement a mis à votre disposition du matériel. Il continuera à le mettre à votre disposition de manière à ce que tout aventurier qui entre dans notre territoire soit poursuivi et réponde de ses actes», a-t-il souligné.

«Le Tchad tout entier, dans ses 1.284.000 km2 est contrôlé par les forces de défense et de sécurité. Il n’y a pas de mercenaires à l’intérieur de notre territoire; il n’y a pas de bandits à la solde d’un autre pays sur notre territoire; il n’y a pas non plus des Djandjaweed sur notre territoire», a encore affirmé le chef de l’Etat.

Il a demandé aux officiers supérieurs de l’armée d’être «au-dessus de toutes les contingences pour conduire leur mission sacrée, celle des opérations de la défense de notre patrie».

«Au cours de vos opérations, vous les officiers, vous avez la lourde responsabilité d’assurer l’économie des hommes», a-t-il expliqué.

Selon le Général Idriss Déby Itno, «les ennemis du Tchad, précisément le gouvernement fantoche de Khartoum, ont tout mis en œuvre y compris les moyens financiers, des centaines de milliards de dollars, pour détruire notre pays».

«Jusqu’aujourd’hui, nous avons été responsables; le gouvernement tchadien a une conduite responsable; le peuple tchadien est un peuple responsable. Nous n’avons pas usé de notre droit de poursuite contre les mercenaires», a-t-il relevé, ajoutant que s’il n’a pas fait usage de ce droit de poursuite, c’est «pour la cohésion de notre continent».

«Désormais, que l’Afrique le sache, nous userons de notre droit de poursuite. Ainsi, j’ai instruit les unités en opération à Tissi, Amdjiréma, Addé, Adré, Tiné, Birack à redoubler de vigilance», a-t-il conclu.

Cette déclaration du Général Idriss Déby Itno à ses troupes sur la ligne de front est interprétée comme le coup d’envoi de la reprise des hostilités avec les rebelles.

Partager cet article
Repost0

Textes De Juliette