Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

 

 

Rechercher

1 août 2009 6 01 /08 /août /2009 17:29

30 juillet 2009


République du Tchad                                                                                             Unité - Travail - Progrès
Assemblée Nationale
Le Député Ngarlejy Yorongar

Communiqué de presse : Bilan de santé

Après deux mois, jour pour jour, je viens de faire le bilan de ma santé avec mon médecin ce matin. En accord avec celui-ci, je décide rentrer au Tchad où je dois poursuivre les soins pour une durée de plus ou moins de six mois avant de revenir pour le contrôle si tout se passe bien.

Ceci dit, je rappelle que lors de mon dernier séjour en France en 2008 pour me faire soigner, les échographies et l’Imagerie par Résonnance magnétique (IRM) ont  découvert de plaques de sang dans mes artères et les veines.. C’est ainsi que rendez-vous est pris avec mon médecin traitant du Centre Primo Lévi spécialisé en soins et soutien aux personnes victimes de la torture et des violences politiques pour le contrôle au début du mois de mars 2009.

Pour ce faire, le 26 février 2009, j’ai demandé un visa d’entrée en France en vue du contrôle ordonné par mon médecin. Mais, comme son prédécesseur, l’Ambassadeur de France me refuse le visa sous prétexte que je suis un malade imaginaire. Pour lui, je vais en France pour la promotion de mon nouveau livre dans lequel Jeune Afrique n° 2459 du 24 février au 1er mars 2008 a rapporté qu’il a mis gravement en cause le dispositif militaire français «Epervier» dans les  enlèvements, le 3 février 2008, des trois (3) opposants de l’opposition démocratique à savoir :

  • Dr Ibni Oumar Mahamat Saleh, Secrétaire général du Parti pour la Liberté et la Démocratie (PLD),
  • M. Lol Mahamat Choua, Président du Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès (RDP),
  • et moi-même, Coordinateur Exécutif Fédéral de Fédération, Action pour la République (FAR/PARTI FEDERATION).

Ces, propos ont, par ailleurs, été confirmés, selon Le Canard Enchaîné du 4 mars 2009, par le Président Nicolas Sarkozy.

En dépit de mon dossier d’évacuation complet, l’Ambassadeur de France, M. Bruno Foucher, me refuse le visa tout en gardant, par devers lui, mon passeport diplomatique, jusqu’au jour où j’ai sombré dans le coma pour me proposer les soins à l’hôpital du dispositif militaire français Epervier sur place  à N’Djaména, ceci, aux fins de se laver sa conscience du crime de non-assistance à personne en danger. En effet, dès mon admission à la Clinique privée, Le Sao, où je suis resté 45 jours, le Directeur général du protocole d’Etat au Ministère tchadien des Relations Extérieures et de l’Intégration Africaine a tenu régulièrement l’Ambassadeur informé de mon état de santé critique pour lui permettre de faire diligence à ma demande de visa. Mais rien n’y fait.

Aussitôt, mon admission à cette clinique, mes médecins traitants, à savoir : Dr Jacques Nanadoumngar, Dr Lazare Béral (unique neurologue du Tchad) et Djimé Hybi Langtar ont décidé de m’évacuer sur Paris où je me suis toujours fait soigner. Mais l’Ambassadeur est resté de marbre. Ainsi, à défaut de visa pour Paris, j’ai décidé de prendre, le 14 mai 2009, le vol d’Ethiopian Airlines pour Bruxelles. Mais, il m’a été opposé, sans raison, un refus catégorique par le responsable de cette compagnie d’embarquer pour défaut de visa alors que je lui ai fait valoir les dispositions de l’article 3 de la convention signée entre le Tchad et le BENELUX (Belgique, Luxembourg et Nederland) qui dispense les Tchadiens détenteurs de passeport diplomatique de visa d’entrée dans cet espace européen à partir de n’importe quel pays y compris le Tchad et l’Ethiopie. «Les ressortissants de la République du Tchad porteurs de passeports diplomatiques valables, dispose cet article, peuvent, quel que soit le lieu de départ et en vue d’un séjour de trois mois maximum, entrer sans visa dans le territoire de du Benelux. La seule possession de ce passeport suffit également à la sortie de ce territoire». Ce dernier est également resté ferme sur sa décision sans prendre la peine de lire cette convention qui, du reste, est validée par l’accord de Schengen (cf. annexe 1 de l’accord de Schengen).

En dépit de cette preuve matérielle et du spécimen joints à l’accord de Schengen présentés au responsable de cette compagnie, celui-ci maintien fermement son refus.
C’est ainsi que désespéré, j’ai décidé, le 24 mai 2009, de me rendre à Douala où je suis arrivé le 24 mai 2009. Consulté, le 25 mai 2009, le Dr Denis Bouallo a, compte tenu de la gravité de ma maladie, décidé de m’évacuer d’urgence le même jour, à Bruxelles où je suis arrivé le 26 mai 2009. Je rappelle que M. Laoubara Mayoroum Yohoudoukom Miayan, un diplomate de carrière, forcé à l’exile dans cette ville, a de nouveau pris un rendez-vous à la Clinique Saint-Jean à Bruxelles. Ce dernier a adressé, très tôt le matin du 25 mai 2009, copie de ce rendez-vous au Dr Denis. Ne voulant pas perdre une minute, Dr Denis Bouallo a pris sa décision de m’évacuer au vu 

  • du rendez-vous fixé début mars 2009 par mon médecin du Centre Primo Lévi à Paris spécialisé en soins et soutien aux personnes victimes de la torture et de violences politiques,
  • du rapport du Dr Jacques Nanadoumngar et des trois certificats médicaux d’évacuation sanitaire dans le Servie neurologique du Professeur Bourgeois à l’Hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris dressés respectivement par mes trois médecins du Tchad,
  • de l’avis favorable émis dans le procès-verbal établi par le conseil Médical, habileté à statuer sur toutes les évacuations sanitaires au Tchad à l’exception des cas des proches d’Idriss Déby,
  • et surtout du rendez-vous pris au vu de mon dossier médical à la Clinique Saint-Jean à Bruxelles par M. Laoubara Mayoroum Yohoudoukom Miayan.

Une fois à Bruxelles, à la demande de mon médecin de la Clinique Saint Jean m’a, pour gagner du temps compte tenu de l’urgence, délivré une ordonnance pour me permettre de faire l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) à la Clinique Sainte Elisabeth. Cette IRM a mis en évidence une thrombose (caillot de sang) dans le cerveau, thrombose, à n’en pas douter, consécutive aux tortures que j’ai subies et les coups de cross et de bâton j’ai reçus à la tête lors de mes quatorze (14) enlèvements instruits personnellement par Idriss Déby lui-même, notamment :

  • le 4 juillet 1996 à Bébédjia par Joseph Madjimbang, son conseiller spécial et son homme de main Jacob Ngarboudjim, sous-préfet de Bébédjia,
  • le 28 mai 2001 par la garde présidentielle dirigée par un parent à Idris Déby, le colonel Erdoubou,
  • le 30 mai 2001 par Idriss Déby en personne,
  • le 3 février 2008 par la garde présidentielle etc.

De même, à la demande de mon médecin de la Clinique Saint Jean, les examens gastro-entérologiques (échographies des intestins et du colon) faites dans un Cabinet privé ont mis en lumière des plaques noires. Est-ce la preuve de l’empoisonnement dans la prison privée d’Idriss Déby que je redoutais lorsque j’ai échappé à la mort dans la nuit du 20 au 21 février 2008 au cimetière de Ngonbah. Cette prison se trouve dans un camp militaire pour sa protection situé près de son jardin à Farcha.

Aussi, les examens faits à la Clinique Saint Jean ont mis en lumière les conséquences fâcheuses sur mon organisme à cause de mon immobilisation par une grosse chaîne durant ma captivité du 3 au 21 février 2008.

Faut-il rappeler, pour mémoire, que ma tension artérielle ne dépassait guère 12,5 au bras gauche et 13,5 au bras droit jusqu’à ces dates fatidiques des 27 et  29 mars 2009 et 12 avril 2009, dates auxquelles j’ai eu trois (3) accidents vasculaires cérébraux (AVC) graves. A l’exception de ma tension artérielle de ces jours et les trois AVC qui voient ma tension  artérielle remonter à 16,11 et 17,11, on peut vérifier l’exactitude de ces informations auprès:

  • de l’Hôpital Cauchin à Paris,
  • du Professeur Bourgeois à l’Hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris,
  • du Dr Mireille Joussemet du Centre Primo Lévi spécialisé en soins et soutien aux victimes de la torture et de la violence politique à Paris,
  • du Dr M-L Sari-Leret (cabinet privé) à Paris et
  • de mes médecins tchadiens à savoir Dr Nanadoumngar, Dr Hybi Langtar, Dr Lazare Béral, Dr Ngombaye Djaïbé, Dr Noel Djémadji Oudjiel,
  • de la Clinique Saint Jean qui centralise tous les résultats dont holter etc.

De tout ce qui précède, j’ai retrouvé, quelques jours seulement après, ma tension artérielle habituelle. Par conséquent, je n’ai jamais eu de ma vie des problèmes de tension artérielle. Ni les membres de ma famille. Les échographies de cœur n’ont rien décelé ce qui prouve de les caillots de sang sont dus aux traumatismes subis.

Outre les trois derniers certificats médicaux d’évacuation sanitaire sur la France délivrés par mes trois (3) médecins traitants à N’Djaména cités ci-dessus, il y a lieu de rappeler, ci-dessous, les certificats médicaux faisant la preuve de ces tortures et bastonnades subies :

  1. le certificat médical de constat des traces des tortures délivré conjointement à N’Djaména le 12 octobre 1996 par trois médecins requis par l’Amnesty International à savoir Dr Djimé Hybi Langtar, Dr Jean-Pierre Jean-Baptiste et Dr Ngariéra Rimadjita (cf. rapport de l’Amnesty International), produit, en 1997, un rapport y relatif[1], certificat médical établi à N’Djaména à la suite des tortures subies et bastonnades reçues sur instructions d’Idriss Déby à Bébédjia;
  2. le certificat médical d’évacuation sanitaire à Paris délivré le 8 février 2001 par Dr Ngombaye Djaïbé à la suite de la paralysie de mes jambes occasionnée par des tortures et bastonnades subies,
  3. le certificat de rééducation fonctionnelle délivré le 31 mai 2001 par la kinésithérapeute, Mme Delphine Taram Ndoubanadji, qui m’a soigné, certificat médical établi à N’Djaména à la suite de la paralysie de mes jambes provoquée par les tortures et bastonnades subies à Bébédjia;
  4. le certificat médical de constat des traces des coups et blessures délivré le 2 juin 2001 par Dr Noël Djémadji Oudjiel, certificat médical établi à N’Djaména après la paralysie de mes jambes à la suite des tortures et bastonnades subies;

5.       le certificat médical de constat des traces de coups et blessures délivré le 25 juin 2001 par Dr M.-L Sari-Leret, certificat médical établi à Paris après les tortures subies et bastonnades reçues des mains propres d’Idriss Déby, dans la nuit du 30 au 31 mai 2001;

6.       le certificat médical de constat des traces de tortures délivré le 27 juin 2001 par Dr Fabrice Giraux du Centre Primo Lévi, certificat médical établi à Paris après les tortures subies et les bastonnades reçues des mains propres d’Idriss Déby, dans la nuit du 30 au 31 mai 2001.Tous les documents relatifs à mon bilan de santé sont disponibles. Toutefois, tous ceux qui, comme les Ministres Vidal Kamougué; Jean Alingué; Jacques Courbin et Jean-Pierre Berçot…, anciens Ambassadeurs de France au Tchad; Maîtres Jacques Vergès, Dior Diagne et Luc  Brossollet, avocats d’Idriss Déby dans l’affaire de François-Xavier Verschave et son Editeur, Laurent Beccaria ainsi que les sites, journaux et radios de mauvaise foi, qui ont dit devant témoins, écrit dans un livre, diffusé ou publié dans un canard que je suis un malade imaginaire doivent faire les preuves de leurs allégations le moment venu (à suivre).

 

Bruxelles, le 23 juillet 2009

 


[1] Rapport d’Amnesty International 997, Editions francophones, pages 338-341.

Partager cet article
Repost0
1 août 2009 6 01 /08 /août /2009 16:42

1er août 2009
Juliette Abandokwe

 

De passage à Bruxelles le 26 juillet dernier, j’ai eu le grand honneur de rencontrer Ngarlegy Yorongar. J’ai trouvé un homme posé et serein, d’un grand charisme, et surtout avec une détermination rare, que rien ne semble pouvoir décourager. Sa santé est maintenant sous contrôle, et son retour au Tchad est imminent, pour la suite de sa démarche contre la tyrannie envers le peuple tchadien.

La France rappelle-t-il entre autre, n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts à défendre. C’est donc aux Africains aussi de défendre leurs intérêts.


A mes questions sur ses occupations prochaines, il m’a répondu qu’il attend calmement la sortie de son dernier livre, et qu’arrivé au Tchad nous en saurons plus sur ses projets immédiats.

*   *   *

Juliette Abandokwe : Bonjour Monsieur Yorongar, merci infiniment de répondre à ces quelques questions....

Ngarlejy Yorongar : Bonjour Madame. Tout le plaisir est à moi de vous rencontrer et de vous connaître après tout ce que vous faites pour moi.

J. Abandokwe
 : Vous êtes ici à Bruxelles pour raison de santé depuis plusieurs semaines déjà, comment vous portez-vous aujourd'hui...?

N. Yorongar. : Dieu merci, je vais nettement mieux. En effet, cela fait deux mois, jour pour jour, que je suis à Bruxelles pour me faire soigner dans les conditions que vous savez. Grâce à Dieu, je suis fixé maintenant sur la maladie qui a failli m’emporter en mars et avril derniers. L’imagerie par résonnance magnétique (IRM) a mis en évidence une thrombose (caillot de sang) dans le cerveau et les différentes échographies ont décelé des plaques noires dans mes intestins et mon côlon. Voilà le constat amer que la médecine moderne a fait. La thrombose résulte, sans doute, des tortures subies et des coups de crosses reçus à la tête plusieurs fois notamment, le 4 juillet 1996, le 30 mai 2002 et le 3 février 2009 tandis que les plaques noires au niveau des intestins et du colon résultent d’un poison que je redoutais à ma sortie de prison privée d’Idriss Déby,  le 21 février 2009. A défaut de me loger une balle lui-même dans ma tête comme il l’avait dit sèchement à une soixantaine de mes parents  convoqués pour la circonstance, le 4 février 1999, Idriss Déby s’acharne sur moi lui-même dans le but de me voir mort. Pour mémoire, il m'a fait enlever quatorze (14) fois et m'a torturé lui-même.  

J. Abandokwe
 : Quels sont projets dès que vous aurez recouvré votre bonne santé?

N. Yorongar : Je viens de voir mon médecin ce matin pour faire le point avec lui. Il me libère en me prescrivant des médicaments pour six mois. A l’issu de ce délai, Dieu voulant, je reviendrai pour le contrôle.. Je profite de votre interview pour remercier tous ces médecins belges qui sont si gentils à mon égard et qui m’ont examiné et soigné efficacement. Mes remerciements vont également à mes médecins Tchadiens à savoir Dr Jacques Nanadoumgar, Dr Lazare Béral, l’unique neurologue au Tchad, Dr Djimé Hybi Langtar et le camerounais, le Dr Denis Bouallo de Douala, qui ont fait des pieds et des mains pour faciliter mon arrivée ici à Bruxelles, en dépit des obstacles que vous connaissez. Je remercie enfin M. et Mme Laoubara Mayoroum Yohoudoukom Miayan qui m’ont accueilli chez eux en s’occupant jour et nuit de moi.

J. Abandokwe
 : En rentrant au Tchad, vous connaissez les risques que vous courrez, qu'en pensez-vous...?

N.  Yorongar : En rentrant, je cours le risque qu’un jour, on me trouve paralysé ou inanimé sur mon lit. C’est ce qui a failli arriver les 27 et 29 mars 2009 et 12 avril derniers.

J. Abandokwe
 : Pour l'opinion internationale, vous représentez l'opposition civile tchadienne, comment voyez-vous votre collaboration politique avec l'opposition armée...?

N. Yorongar : Je n’ai aucun rapport avec l’opposition armée même si, sans aucune preuve, les rapports des Ambassadeurs de France au Tchad affirment le contraire. Toutefois, Idriss Déby tremble à l’idée que je suis capable de lui monter un coup fatal comme je l’avais fait à Tombalbaye pour installer le général Malloum à sa place à N’Djaména et à Hissein Habré pour installer le sieur Idriss Déby à la place où il est présentement (cf. Tchad, le procès d’Idriss Déby, témoignage à charge, Editions l’Harmattan, 2003 de Ngarlejy Yorongar). Comme le disait Malaparte dans son livre «technique du coup d’Etat…», il faut remplir certaines conditions pour réaliser un coup d’Etat. Or ces conditions ne sont pas remplies au Tchad d’aujourd’hui. Et puis, je n’en vois pas l’utilité. Alors, j’invite Idriss Déby à dormir tranquille, car j’ai raccroché définitivement pour m’inscrire désormais sur le chapitre démocratique. Je n’ai pas besoin de coup d’Etat pour accéder au pouvoir suprême au Tchad. Par les urnes transparentes, je peux accéder au pouvoir suprême en le battant, à coup sûr, comme je l’ai battu dès le premier tour des présidentielles en 2001.

J. Abandokwe
 : Comment voyez-vous l'avenir du Tchad à court et à moyen terme?

N. Yorongar : Seule la volonté des acteurs politiques tchadiens peut ramener la paix au Tchad. Mais, malheureusement, Idriss Déby et ces derniers s’entendent pour qu’il n’y ait pas la paix qui permettrait des élections libres, démocratiques et transparentes au Tchad. Pour cela, ils s’adjugent l’expertise de spécialistes des fraudes, mis à leur disposition par les pays et les institutions internationales qui les soutiennent. Ainsi, les lois sont falsifiées pour les rendre scélérates en vue de la mise en place de la machine à fraudes électorales. Les acteurs politiques tchadiens ont tous peur de la démocratie parce qu’ils ont été les artisans patentés de la consolidation du régime, et de la conservation du pouvoir par Idriss Déby, en échange des prébendes et des miettes. Ils savent qu’ils n’auront jamais la chance de gagner des élections libres et transparentes au Tchad. C’est pourquoi, ils sont, tous tour à tour, à un moment ou à un autre, les fossoyeurs des élections libres dans notre pays. Donc du Tchad. Ils avaient, pour ce faire, érigé les fraudes électorales en système de gestion des élections pour pérenniser Idriss Déby et son pouvoir. En somme, les acteurs politiques tchadiens sont des pompiers pyromanes. En ce moment, ils roulent mécanique pour Idriss Déby, mais lorsque ce dernier les aura abandonnés au bord des routes après les élections de 2010-2011, ils vont se mettre à pleurer de nouveau en se décrétant opposants radicaux pour mieux attirer son attention et celle des Ambassadeurs des grandes puissances au Tchad. Et on prend les mêmes et on recommence. Et Satan conduit le bal. Et la balle. En tout cas, ces acteurs politiques tchadiens prennent les Tchadiens pour des imbéciles.

J. Abandokwe
 : Que souhaitez-vous aujourd’hui faire pour le Tchad ?

N. Yorongar : Contribuer à ramener la paix au Tchad en vue de la stabilité, de la promotion de la démocratie, de l’érection de la bonne gouvernance en système de gestion des deniers publics, de la connexion du Tchad au concert des nations respectables et respectées. En un mot, l’engagement du Tchad dans la voie du développement et ce qui s'en suit.

J. Abandokwe
 : Sur qui comptez-vous en termes de partenaires, et comment avancent vos projets...?

N. Yorongar : Sur personne. Pour mieux servir mon pays, je suis bien comme ça. Je crois qu’en faisant le vide autour de moi, Idriss Déby me rendent service puisque les Tchadiens m’aiment tel que je suis. Je déteste la servilité.

J. Abandokwe
 : Que dites-vous à vos différents détracteurs tchadiens...?

N. Yorongar : Plus ils niaisent, mieux je me porte. Je ne réponds pas aux coups des pieds des ânes comme dirait l’autre. Toutefois tous ceux qui, comme Vidal Kamougué, Ministre de la Défense, Jean Alingué Ministre de la Justice , Jacques Courbin et Jean-Pierre Berçot anciens Ambassadeurs de France au Tchad, le site Ambenatna et autres, m’opposeront, le moment venu, les preuves de leurs allégations selon lesquelles, je simule la maladie sans l’être réellement.

J. Abandokwe
 : Que dites-vous au gouvernement français...?

N. Yorongar : Je demande, tout simplement, à mon condisciple à l’Université de Paris X Nanterre (DEA de systèmes et structures politiques, année académique 1978-1979), le Président Nicolas Sarkozy De Nagy-Bosca d’aider les Tchadiens à faire la paix des braves au lieu de soutenir Idriss Déby qui est mortel. N’a-t-on pas dit que la France a des intérêts mais pas des amis ? Tel que je le connais, il a les moyens de ramener la paix au Tchad même si Idriss Déby qu’il soutient militairement et politiquement refuse obstinément la paix au Tchad. 

J. Abandokwe
 : Comme vous adresseriez-vous à la communauté internationale aujourd'hui...?

N. Yorongar : Pourquoi la communauté internationale érige deux poids deux mesures en système de gestion des conflits ? Pour preuve, Idriss Déby et le président Oumar El Béchir sont épinglés dans un même rapport dressé par les experts indépendants diligentés par le conseil de sécurité des Nations-Unies. Mais le lobbying d’Idriss Déby piloté par le Président Jacques Chirac a réussi à expurger le cas d’Idriss Déby pour laisser Oumar El Béchir, seul face à la cour pénale internationale qui a fini par l’inculper pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre. Pourquoi Jean-Pierre Bemba, Charles Taylor etc. et pas Idriss Déby dont les miliciens ont commis les mêmes crimes qu'au Togo, en Irak avec Saddam Hussein, en République Démocratiques du Congo, en République Centrafricaine, pour ne citer que ceux-là ? Pourquoi Noriega pour trafics de drogues et trafics de fausse monnaie et pas Idriss Déby pour ses trafics de drogues et de monnaie avérés notamment en Allemagne, au Bahreïn, au Nigeria, en Côte d’Ivoire, au Togo, en France etc. ?    

J. Abandokwe
 : Que dites-vous à la jeunesse tchadienne....?

Ngarlejy Yorongar : Au lieu de se résigner, de pleurnicher, de mendier à longueur de journée, elle doit se réveiller pour s’assumer afin de prendre son destin et celui du Tchad en main.

J. Abandokwe
 : Merci beaucoup Monsieur Yorongar… !

Ngarlejy Yorongar :  A vous de même.

Partager cet article
Repost0
30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 10:28

28 juillet 2009
Ahmat Adoum Mahamat

Les confidences d'un agent de l'ANS

Il y a quelques semaines, un officier de l'ANS (la police politique secrète de Déby) qui avait un peu trop bu au bar d'un hôtel de Douala a un peu trop parlé et s'est vanté que Deby et l'ANS avaient fabriqués de nombreux plans diaboliques grâce à l'argent du pétrole. On connait déjà les manoeuvres autour du nouvel aéroport d'Am Djeress et avec l'opposition libyenne du Cl Khalifa Aftar. En voilà quelques autres:

- Déby et l'ANS disent pouvoir déclencher des émeutes dans n'importe quel pays du monde. Par exemple en France, ils connaissent des policiers ripoux qui aiment l'argent des Tchadiens. Si Deby leur demande, ils peuvent tuer "accidentèlement 2 ou 3 jeunes d'une cité de banlieue. Le soir même des gens de cette cité, payés par Deby, manipuleront les jeunes pour faire une émeute. Puis le lendemain des "salariés" de Deby déclencheront des émeutes dans 20 ou 30 villes de France, même en outre-mer. Si tout va bien, Deby payera des fascistes d'extrême-droite pour tuer 2 ou 3 syndicalistes et quelques noirs et arabes. Il payera des militants d'extrême-gauche pour tuer quelques policiers et payera des islamistes et des mafieux pour faire exploser des bombes. Voilà à quoi Deby et l'ANS réfléchissent pour l'avenir de la France.

Mais plus grave, ils ont fabriqué des opérations pour déclencher pas seulement des émeutes mais une vraie guerre civile dans de nombreux pays africains. Ces pays sont: l'Algérie, la Mauritanie, la Libye, l'Egypte, le Soudan, l'Erythrée, Djibouti, l'Ouganda, le Kenya, la République Centrafricaine, le Rwanda, le Burundi, la République Démocratique du Congo, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, l'Angola, le Nigeria, le Niger, le Mali, le Burkina Faso, le Benin, le Togo, la Côte d'Ivoire, le Sénégal, la Gambie, la Guinée Conakry, la Guinée Bissau, la Sierra Leone, le Liberia, les Comores et Madagascar. Ca fait donc presque les 3 quarts des pays africains. Et pour chacun un projet de guerre civile a été fabriqué.

Par exemple au Soudan (ne parlons pas du Darfour on sait déjà que c'est Deby qui y fait la guerre) Deby paye des officiers de l'armée et des services secrets, des membres importants du Parti du Congrès National (المؤتمر الوطني‎) (au pouvoir), des membres importants du Parti Oumma (حزب الأمة ), du Parti Unioniste Démocratique (Democratic Unionist Parti- Al Hizb Al-Ittihadi Al-Dimuqrati- الحزب الإتحادي الديموقراطي ), du Congrès Beja, des Lions Libres des Rashaida, des membres de la SPLM du Sud-Soudan, des proches de Gabriel Tang et des proches de Riak Mechar. Si Deby leur demande, ses traitres lui obéiront et tueront leurs chefs, attaqueront les administrations ainsi que d'autres groupes politiques. Le MJE et des hommes de Tahir Erda pourraient aussi attaquer Abyei pour relancer le conflit nord-sud. 

Deby essaye aussi de s'allier avec des tribus arabes de l'est du Darfour, du Kordhofan et du Bahr el Gazal. C'est aussi pour cela qu'ils essayent de se rapprocher des Arabes du Tchad.

- Le projet de rapprochement avec les Arabes: Deby est de plus en plus arabophobe et islamophobe. Quand il voit un Arabe, il a envie de le mettre en prison. Tout ça même si il reste musulman et marié avec une Arabe. Mais il a décidé du rapprochement avec les Arabes. Deby a déclaré à ses proches qu'il fallait regarder le Mali. Dans ce pays, les Maliens les plus motivés pour combattre al-Qaida sont les Arabes Bérabiches, alors que certains clans bérabiches ont fait des mariages avec des chefs d'Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI). Les Maliens les plus motivés pour combtattre les rebelles touareg d' Ibrahim Ag Bahanga sont des Touaregs de Gao. Pour mieux combattre les rebelles arabes et des pays arabes, il faut donc que Deby s'allie avec des Arabes. Il essaye de faire revenir de nombreux rebelles arabes. Il leur promet que les Arabes vont être privilégiés. Après les Zaghawas Bideyat, ce sera les Arabes qui vont avoir les meilleurs postes dans l'armée, dans l'administration et dans les ministères. Ils seront plus privélégiés que les Zaghawas Kobé. Ainsi ils combattront les Arabes restés dans la rebellion. Et surtout grâce à eux, Deby peut séduire des Arabes Libyens et Soudanais dans son projet de déstabiliser ces deux pays. Pour l'autre grand ennemi, les Dazas, ça va être pareil. Il prévoit de privilégier les Kredas et les Tedas et de les mettre en conflit avec les Dazas. Puis il veut que la plupart des clans Daza combattent le clan Anakaza. Mais après quand Deby n'aura plus besoin d'eux, l'agent ivre de l'ANS nous l'a dit, ces Arabes ou ces Kredas seront chassé du pouvoir. 

- autre plan: des agents de l'ANS ont pris contact avec des marchands d'armes en Russie, Ukraine, Moldavie, Bielorussie, Arménie et Kazakhstan. Ils iront bientôt dans quelques-un de ces pays pour acheter des quantités très importantes d'armes légères comme des kalashnikov ak47 et des munitions pour armer des milices paramilitaires: Deby a décidé de créer des groupes d'autodéfenses anti-rebelles dans tout le Salamat, Guéra, Kanem et Lac. Tout les hommes agé de plus de 14 ans recevront une arme (sauf les familles de rebelles) et chaque village aura ses "Bergers du Peuple', c'est comme ça que ces milices seront appellées. Des Bergers du Peuple seront aussi fait chez Bideyat et les Kobé. L'Ethiopie pourrait aussi fournir des armes pour les milices. L'agent de l'ANS va nous expliquer après pourquoi l'Ethiopie.

- devenir le héros de l'occident: il veut devenir le héros de l'occident en détruisant un groupe d'al-Qaida et accuser le Soudan. Mais avant il faut fabriquer ce groupe, voici la recette de l'ANS: on prend 2 ou 3 contrebandiers qui étaient mêlés au trafic d'armes entre l'Iran et le Hamas palestinien qui avaient été détruit par l'armée israéliennes près de Port Soudan. On y rajoute des membres d'Al Qaida venant d'Algérie, du Mali, du Yemen et de Somalie. On rajoute quelques islamistes du Nigeria (notament de la secte Boko Haram dit des "Taliban" basé à Kanamma dans l'état de Yobe qui vient de faire une action hier à Bauchi), des islamistes de Libye et d'Egypte. Puis on met quelques Goranes, Ouaddaiens et Arabes tchadiens. On pimente en y ajoutant quelques membres du MJE, quelques hommes qui ont quitté la SLA de Minni Minnawi, plusieurs anciens djandjawid et quelques militaires soudanais. On mélange le tout grâce aux dollars du pétrole et on a un beau cocktail "Al Qaida au Tchad". On transporte ce cocktail dans l'est du pays, on lui fait attaquer une patrouille de militaires français et tuer des Français, puis massacrer des civils. Tout de suite après, le groupe alqaida se réfugie au Darfour. Quelques heures après l'armée tchadienne entre au Darfour et tue tous les membres de ce commando al qaida. Deby vient de sauver l'occident et il accuse le Soudan d'avoir créé ce groupe terroriste. Les soldats de l'ANT trouvent même sur les cadavres des ordres d'Omar el Bechir ainsi que des correspondances entre Oussama Ben Laden et el Bechir et entre al Bechir et AQMI (Al Qaida au Maghreb Islamique). Peut-être aussi des messages entre al-Qaida et Nouri, Erdimi ou Adoum Yacoub Kougou.

- annexer la République Centrafricaine et le Darfour. Il ne faudra pas s'étonner si un matin des chars de l'armée tchadienne encercle le parlement centrafricain à Bangui et que les députés assiégés votent la fusion et nomment Déby président et Bozizé vice-président. Il a aussi un fantasme, que tous le Lac Tchad (même les zones asséchés) appartienne au Tchad, ainsi que les ville de Kousseri, Goulfey et Maltam. Pour l'annexion du Lac Tchad aucun plan n'a encore été préparé mais Cameroun, Nigeria et Niger sont maintenant prévenu que le fou du Palais Rose veut s'agrandir. Un autre de ses fantasmes, mais pour l'instant n'est qu'un rêve, est d'annexer Al Qatrun et Koufra en Libye, Diffa, Bilma, Dirkou, Djado, Fachi, Toummo au Niger et même le plateau Gif al Kabir ou Hadabat al Jilf al Kabir dans le sud-ouest de l'Egypte !!! Pour Idriss Déby, tout ces territoires sont Tchadiens et devront un jour revenir au pays.

- des plans pour assassiner Hissène Habré, pour assassiner les présidents Omar el Bechir, Hosni Moubarak, Blaise Campaoré, Muammar Kadhafi, Paul Biya et Issayas Afeworki. Il peut surprendre que Deby veuille s'attaquer au président de l'Erythrée Issaias Afeworki, celui-ci étant un opposant du Soudan et un soutien du MJE. Mais l'Erythrée soutien les insurgés islamistes en Somalie. Deby veut d'abord être l'allié des occidentaux et d'Israel. Il a donc décidé de s'allier avec l'Ethiopie contre l'Erythrée. Un programme est en cour pour éliminer les militants du MJE proche de l'Erythrée ainsi que les militants MJE trop proche d'Hassan al Tourabi.

Il y a un plan pour assassiner Khalifa Aftar et accuser la Libye. Un plan pour assassiner Abdelwalid al Nour de la SLA, Dr Khalil Ibrahim du MJE, Bahar Idriss Abou Garda (MJE-FRU), Hassan al Tourabi, Salva Kiir Mayardit (président du Sud-Soudan) et Sadiq al Mahdi (ancien premier ministre, leader du Parti Umma et leader de la confrérie Ansar), pour accuser Khartoum de ces assassinats. Il y a également un plan pour assassiner le premier ministre tchadien Youssouf Saleh Abbas et accuser l'opposition tchadienne. Et enfin le meilleur... Déby a imaginé une opération pour faire un attentat contre lui même, où il devra être blessé mais survivre et déclarer la guerre au Soudan.

L'interlocuteur de l'ANS finit par nous révéler une affaire gravissime et je vais le citer ses paroles m'ayant marqué: 

"On est très très puissant... il y a 20 jours, la mort de Djermakoye au Niger, vous croyez que c'est une crise cardiaque naturelle? Je vous dit un secret, il ne faudra pas le dire. 2 jours après sa mort, j'ai entendu mon supérieur au téléphone qui disait "vous êtes parti de Niamey? ... à quelle heure vous serez ici? ... ok très bien ... pour Djermakoye tout c'est bien passé inch'allah? ... personne n'a de soupsons? ... (rire) bien sûr son coeur a laché à cause de la chaleur (rire) ... le président vous récompensera ... ambakir... kiné lafia" [ je suppose que l'agent de l'ANS à Niamey était un Sara car le chef a dit kiné lafia, au revoir en sara] eh oui Djermakoye c'est nous, c'est l'ANS. Peut être que c'est le président Tandja qui nous a demandé, ou bien un politique, un militaire, un homme d'affaire. Mais peut-être qu'aucun Nigerien n'a demandé et c'est Deby qui a décidé tout seul, par stratégie ou pour s'amuser. Vous savez Deby se moque du Niger. Un jour il peut soutenir le Tazarché de Tandja et le lendemain il est contre le tazarché. Un jour il peut décider de soutenir une rebellion et le lendemain décider de soutenir le gouvernement nigerien. Il peut se dire que la paix c'est bon pour le business et les trafics, et le lendemain se dire qu'une guerre civile au Niger lui serait favorable, il pourrait manipuler, s'enrichir et ça peut-être très drôle. Et je vous dis autre chose: nous même on a le droit de décider qui on va tuer. Il faut juste le dire à nos chefs avant. Ils nous disent toujours "ok" et là on élimine. Tu veux coucher avec une femme, mais son mari refuse de te la donner contre 10000 CFA. Tu le tortures devant sa femme et ses enfants, tu le tues puis tu fais disparaitre son corps. Et avec 15 ou 20 collègues tu passes sur la femme que t'a ramené dans nos locaux. Parfois on la viole pendant une semaine, tellement d'hommes passent dessus que ses organes génitaux sont détruit. Une fois on a coupé le sexe d'un homme encore vivant et on l'a fait manger à sa femme devant lui. Tu sais, après ça les voisins acceptent toujours de nous laisser leur femme ou leur fille. C'est même eux qui nous proposent 10 000 CFA pour qu'on prenne leur femme sans la torturer (rire)".

J'étais tellement choqué que moi aussi je me suis mis à boire, qu'Allah me pardonne. Et il a finit en nous racontant le dernier projet de Déby. Idriss veut convaincre les narcotraficants sudaméricains de cocaine de passer par Douala puis N'djamena pour emmener cet "or blanc" vers l'Europe par 2 routes: par la Libye puis l'Italie, ou par le Proche-Orient, la Turquie puis les Balkans.

Voilà ce que j'ai appris en parlant avec ce monstre de l'ANS

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 14:58

26 juillet 2009
ANR

Deby continue son œuvre de destruction du Tchad en y ajoutant sans cesse de nouvelles horreurs.

Jusqu’ici il a joué à attiser mortellement les divisions des ethnies les unes contre les autres. Désormais il réussit à créer la haine à l’intérieur des ethnies elles mêmes.

Voici l’exemple des conflits que le monstre suscite chez les Tamas mais la situation est la même partout, chez toutes les communautés.

Il faut bien prendre conscience que l’histoire se répète partout et qu’il ne faut pas se laisser prendre au piège diabolique de la méfiance et de la crainte du frère, du voisin et enfin de l’autre : Il faut s’unir car le tyran se renforce et se repait de nos divisions.

Depuis longtemps Deby fait tout pour détruire les Tamas qui représentent un danger fort pour lui car ils représentent un des noyaux durs de la rébellion.

La cupidité, la lâcheté et la stupidité de Mahamat Nour l’avaient fait choisir par les Soudanais comme porte flingue, (ces « qualités » sont d’ailleurs exigées par Khartoum pour tout poste de responsabilité dans la rébellion qu’ils contrôlent car , si le Soudan veut la peau de Deby, il ne veut surtout pas de personnes capables aux commandes du Tchad).

Dés qu’un homme à de gros défauts, ses caractéristiques sont familières à Deby qui a sur retourner sans difficultés son ex opposant, comme il le ait actuellement avec Soubiane.

Mais Deby a surtout vu en Mahamat Nour un homme qui pouvait semer le trouble dans la communauté Tama. C’est après s’être aperçu que Nour ne représentait rien que Deby l’a chassé comme le valet qu’il est. Le tyran a d’autant plus vite tourné la page Nour qu’il avait sous la main un personnage beaucoup plus vicieux et retors.

En avril 2006, Mahamat Garfa fait le tour des popotes rebelles, il n’a pas de mots assez durs contre le despote, pourtant il occupe alors un poste enviable, chef de la sécurité de l’oléoduc Tchad/Cameroun. Il a obtenu ce hochet en récompense de son ralliement à Deby lors de la conférence de Libreville.

Garfa annonce à tous qu’il va rejoindre le maquis et que dés juin, il combattra Deby les armes à la main. Comme tous les opposants/businessmen, il fait évidemment le contraire de ce qu’il dit et on le voit nommé Ministre et bientôt général !

Depuis Garfa trahit les Tamas à tous les niveaux, il n’existe pas une opération de destruction de son ethnie à laquelle il n’est pas mêlé. C’est lui qui est en charge des écoutes lorsque les rebelles s’expriment dans son dialecte natal. C’est lui qui dénonce les membres de sa tribu et il est grassement rétribué pour cela.

Mais Deby a alors une idée machiavélique afin de détruire complètement le peuple Tama en touchant à ses traditions les plus ancestrales. Il convainc sans difficulté Garfa de fomenter complots sur complots pour tenter de discréditer le sultan de Guéréda.

De sombres machinations en sombres machinations, le Dar Tama fini par être arrêté et détenu sans preuves une première fois. Devant l’émoi provoqué par la disparition d’Haroun Mahamat, Deby fait marche arrière et le libère.

Mais, rendu fou par les honneurs, Garfa explique à Deby qu’il faut nommer un nouveau sultan par décret. Ravi de l’aubaine et certain que la division va atteindre son comble chez les Tamas, Deby nomme par décret sultan le frère de Garfa, un illustre inconnu que même ses proches parents ne connaissent pas.

Pour parfaire la félonie, le sultan de Guéréda a de nouveau été arrêté et détenu dans un lieu secret ou Deby et Garfa vont sans doute essayer de le faire disparaître si la mobilisation internationale ne s’en mêle pas très vite.

Toutefois il apparaît déjà que le tyran et son sbire ont raté leur coup.

Dans une région aussi pétrie d’histoire que l’Est du Tchad et dans l’empire Ouaddaïen, on ne nomme pas un sultan par décret. C’est d’ailleurs la même chose dans tout la Tchad. Le peuple obéit à ses chefs quand ceux-ci sont légitimes, quand ils sont choisi en suivant les règles d’une longue tradition et non quand ils sont nommés par le caprice d’un tyran.

Garfa et son frère sont déjà dans les poubelles de l’histoire mais leurs manigances servent à ouvrir les yeux à tout le peuple tchadien.

Deby et ceux qui le servent sont sans foi ni loi. Ils ne respectent rien des traditions du Tchad, ils détruisent notre peuple, notre culture, notre histoire. Ce sont des fossoyeurs sadiques et médiocres.

Plus que jamais il faut faire preuve de courage, de patience et de vertu. On doit combattre Deby sur le terrain de la morale et de la justice.

Ce sont les valeurs morales qui donnent du sens à notre combat. C’est parce que nous sommes honnêtes, droit et dignes que nous pouvons porter un fusil et le maitrise, dans l’intérêt du peuple !

Partager cet article
Repost0
10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 00:05
9 juillet 2009
Tchadvision


Le scénario a fait rire plus d’un chef d’Etat et de gouvernement présents au sommet : Idriss Deby quittant la salle de réunion de l'UA en signe de protestation contre la déclaration du Président de la Commission, selon laquelle, "le Tchad et le Soudan doivent résoudre d'abord leurs problèmes internes qui sont connus de tout le monde" pour ne revenir que plus tard sur les instances du Colonel Kadhafi. Il n’en fallait pas plus pour que ses pairs saisissent jusqu’à quel niveau le caractériel qui usurpe le pouvoir au Tchad manque de personnalité.

Mais qu’il est décidément têtu, le dictateur tchadien ! Et irresponsable en plus. Le 13ème sommet de l’Union Africaine qui vient d’éteindre ses lampions à Syrte en Lybie, est encore venu le prouver si cela était nécessaire.

La prise de position de Deby, opposée à celle de la plus grande organisation panafricaine, par rapport au fumeux mandat d’arrêt lancé contre le président soudanais, le Général Omar Hassan El Béchir, ne consacre pas seulement une pantalonnade diplomatique pour le dictateur Tchadien dont les maladresses dans le domaine sont connues de tous. Mais elle étale, au surplus, au grand jour l’inconséquence d’un suppôt du néocolonialisme et de l’impérialisme qui ose défier l’Afrique, prenant sciemment le risque d’une rupture avec l’Union Africaine qui aurait commis, à ses yeux, le péché mortel de ne pas être disposé à hurler avec les loups d’une communauté internationale complètement aux ordres des U.S.A et d’Israël.

C’est du reste pour la même raison qu’il serait – selon certaines indiscrétions - en train de prendre langue avec les opposants au régime Libyen.
C’est ainsi que, conseillé par des diplomates marrons, ce rancunier en diable a cru devoir prendre le contre-pied de tous ses homologues présents au 13ème sommet de l’UA, en affirmant ouvertement soutenir la Cour Pénale Internationale (CPI) dans sa procédure contre le président soudanais, ratant ainsi une occasion en or de se réconcilier avec son homologue qui ne demande pourtant qu’à vivre en paix avec ses voisins.

Cette posture incroyable n’est pas pour arranger les affaires de Deby Itno qui, au nez et à la barbe de tous ses pairs, vient de démontrer qu’il a vendu son âme aux exploiteurs de l’Afrique auxquels il a promis la tête du Général Béchir sur un plateau contre son maintien éternel sur le Tchad.

N’est-ce pas lui qui héberge, finance et arme, par France et Israël interposés, les rebelles du Darfour qui déstabilisent le Soudan et Kidnappent tous les jours des humanitaires ? Ces rebelles dont les exactions ont poussé le procureur Luis Moreno Ocampo à accuser le régime du président Béchir de génocide et d’actes violant le Droit humanitaire international, et de lancer un mandat d’arrêt international contre le Président Soudanais ?

La posture d’ennemi public N°1 de la paix entre les peuples tchadiens et Soudanais qu’affiche Deby permet aujourd’hui de répondre sans détour à la question de savoir, qui du Tchad ou du Soudan agresse l’autre. C’est Deby. Et à cette allure, il ne faut pas se voiler la face, ce n’est pas demain que le Tchad connaîtra la paix, car il est difficile qu’un pays vive dans la quiétude quand son chef, déjà incapable de s’entendre avec ses propres compatriotes, se pique encore d’aller chercher noise à son voisin.

Ne fût-ce que pour le bien de ses populations ainsi que celui des nombreux Tchadiens résidant au Soudan, Deby et ses diplomates obtus n’auraient jamais dû prendre cette position désinvolte. Et encore moins à l’occasion de la tenue d’un sommet des Chefs d’Etats du continent mobilisés pour opposer à la Cour Pénale Internationale (CPI) une résolution africaine contre le mépris manifesté par l’occident et les autres puissants de ce monde à leur endroit. Des chefs d’Etats africains, accusés facilement et même systématiquement de violations des droits de l’homme, alors que les Georges Bush, Ronald Reagan, Ariel Sharon, Benyamin Netanyahou, n’ont jamais été inquiétés outre mesure bien qu’ils aient massacré quand l’envie leur prenait, des peuples dont le seul crime est d’être arabes, musulmans, et surtout d’avoir du pétrole qu’ils ne voulaient pas céder pour des broutilles à ceux qui croient avoir le droit de préemption sur tous les biens de la planète terre.

Alors que l’Union Africaine s’insurge contre le fait que le Conseil de Sécurité de l’ONU n’ait pas, à ce jour, donné la moindre suite à sa requête relative à la suspension - pour une durée d’un an – des poursuites contre le président El Béchir, Idriss Deby s’en moque.

Plus grave, au moment où l’organisation continentale recommande à ses Etats membres de cesser toute coopération avec la Cour Pénale Internationale - en raison des démarches judiciaires sélectives visant seulement les dirigeants africains - Idriss Deby Itno choisit de s’en désolidariser. Avec la désinvolture qui caractérise tous ceux qui, comme lui, sont tenus en laisse.
En fait, il croit avoir campé cette posture contre son homologue soudanais. Mais il l’a fait en réalité contre lui-même, car plus criminel et génocidaire que lui, il n’y en a pas beaucoup en Afrique, malgré l’image factice que lui badigeonne la France. Les crimes contre l’humanité à son actif sont innombrables. Selon les organisations de défense de droit de l’homme, les annales du Tchad sont encore pleines des atrocités et des monstruosités de Deby, qui a massacré et fait massacrer près de 50.000 personnes soupçonnées d’opposition.

Ce Général autoproclamé, ce pseudo homme d’Etat qui est devenu et demeure un vulgaire guerrier sanguinaire, n’a fait que perpétuer une tradition qui est la sienne : tuer, tuer encore, tuer toujours. Et en vrac.

Toutes les populations victimes doivent apprendre qu’elles ont la latitude de saisir la CPI, cet instrument dont on dit qu’il serait la terreur des génocidaires, si tant est que ce sont les génocidaires qui sont visés par la CPI, pour pouvoir se débarrasser de leur bourreau, dans un avenir très proche.
Et l’on espère que quand ce moment sera venu, Deby n’appellera pas à sa rescousse – en jouant les vierges effarouchées – l’Union Africaine dont il foule aujourd’hui les résolutions aux pieds, et qu’il critique acerbement parce qu’elle ne s’est pas alignée sur ses curieuses positions.

Partager cet article
Repost0
8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 14:32

8 juillet 2009
Source: ANR

Des combats vont probablement avoir lieu au Tchad.


Quand on se conduit trop mal, on ne trouve jamais la paix. Pour Deby, le pire monstre de l’histoire tchadienne, même ses tristes joies se transforment rapidement en cauchemar. Le tyran a à peine commencé à se réjouir de sa victoire habituelle sur ses anciens et futurs serviteurs, les opposants/businessmen, que les ennuis recommencent.

Il n’y a pas eu vraiment de gros affrontements ( l'opposition réelle garde donc ses forces intactes) lors des dernières escarmouches, mais les opposants/businessmen s’étaient tellement vantés d’arriver sans coup férir à N’Djaména, que leur incapacité a été présentée par Deby comme une cuisante défaite de son opposition.

En outre le monstre connaît les opposants/businessmen dont il a pu juger les faiblesses morales et intellectuelles lorsqu’ils le servaient (et se servaient aussi au passage !). Il sait qu’avec une enveloppe kaki, il peut réaliser des miracles. Les contorsions actuelles de Soubiane, prêt à tous les grands écarts moraux pour se vendre à lui, renforcent Deby dans ses convictions.

Le genre d’opposition la, soit il la bat sur le terrain, soit il l’achète, et ça marche ainsi depuis 20 ans. Une fois qu’il a rallié à lui son ex opposition, Deby agit toujours de la même manière. Il méprise, humilie et finalement jette à la poubelle les ralliés, parfois même il les torture et les élimine. Mais il semble que cette fois ci Deby en a trop fait.

Bien que membre du gouvernement, rien n’a été épargné à Al Jinedi qui a bu le calice jusqu’à la lie. En même temps que lui la communauté arabe a tout subi et Al Jinedi a été incapable de la protéger.

Al Jinedi, lieutenant de Nour, colonel de l’armée soudanaise comme lui, titulaire d’un passeport soudanais comme lui, rallié comme lui, a été envoyé par Deby combattre ses ex alliés. Ayant relativement réussi dans sa tâche honteuse, combattre ses ex alliés, le maintenant « général » Al Jinedi a été récompensé par des coups de pied au cul et des brimades encore plus accentuées contre la communauté arabe. Il est maintenant acquis qu’Al Jinedi est de nouveau entré dans l’opposition à Deby, même s’il lui dit évidemment le contraire, on n’est pas à une duplicité prés dans leur monde !

La ou cela devient intéressant, c’est qu’il dispose de l’appui de la Libye.

En effet, Al Jinedi ayant trahi Khartoum pour rejoindre Deby, le Soudan lui est fermé ( en tout cas pour l’instant). Kadhafi a été tout heureux de lui promettre son aide car le guide n’a jamais abandonné son idée de détruire le Tchad en soutenant tout ce qui peut affaiblir le pays.

Al Jinedi a annoncé son intention d’en découdre avec Deby prochainement. L’homme ne dispose pas de troupes considérables mais il est déterminé et Kadhafi est riche, leur alliance, même pleine d'arrières pensées, ne peut qu’embarrasser le tyran.

Mais un autre souci se profile aussi dans l’horizon debyque. Dans feu le machin UFR, il était de notoriété publique que Timane et Adam Yacoub Kougou, son Commandant en chef, se détestaient férocement. Soldat courageux et expérimenté, diplômé de Sandhurst, la prestigieuse école de guerre britannique, Koukou, comme on le surnomme, n’avait que mépris pour Timane qui est resté bien à l’abri durant les combats et qui avait vendu une partie des équipements destinés aux combattants. Koukou dont les forces ont été repoussées car il n'a pas eu le soutien de Timane, Nouri et consorts, a un compte personnel à régler avec Deby. Or il a réussi à reconstituer une partie de ses forces et a rejeté la tutelle de Timane. Koukou veut attaquer Deby et la saison des pluies l’arrêtera d’autant moins que Deby aura plus de mal à se servir à se servir de son aviation avec la pluie.

L’ANR et ses alliés souhaitent bonne chance à ceux qui veulent affronter Deby. Toutefois nous rappelons que c’est le peuple tchadien qui souffre, à chaque fois qu’il y a un affrontement. C’est la raison pour laquelle nous répétons qu’il faut d’abord annoncer un accord sur un programme de transition avant de faire des victimes. 

Le peuple tchadien doit être convaincu que Deby ne sera pas remplacé par un autre seigneur de guerre. Seul un programme précis et avec un calendrier des réformes pourra nous assurer le soutien du peuple. Ne soyons pas non plus naïfs, seul un programme solide convaincra les protecteurs étrangers de Deby qu’il existe une relève. Tant qu’on ne voit que les opposants/businessmen, on est fondé à penser qu’ils sont comme Deby, mais en plus bêtes. Avec le soutien du peuple, une frappe ciblée à l’encontre du tyran et des quelques soutiens qui lui reste devient possible. Pour éviter de faire couler le sang inutilement, il faut sans cesse noyauter l’entourage debyque et faire preuve d’intelligence et de ruse car la force brute et aveugle ne résout rien.

Les combats, s’ils ont lieu, n’apporteront pas de solution viable pour le peuple, voilà pourquoi l’ANR et ses alliés aideront, comme nous l’avons toujours fait, l’opposition mais nous ne participeront pas directement aux massacres inter tchadiens.

La raison finira un jour par l’emporter, il est malheureux qu’il faille tant de sacrifices pour se comprendre et s’accorder.

Partager cet article
Repost0
8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 13:39
8 juillet 2009
Makaila Nguebla

Tentatives de désertions et arrestations au sein de l'armée


Le blog de makaila, a appris ce jour l’arrestation de plusieurs officiers au sein l’armée tchadienne. Ils seraient dénoncés  par un responsable militaire travaillant pour le compte de l’Agence Nationale pour la Sécurité (ANS), redoutable police politique du régime. Il leur reproche de tentative de défection en faveur d’une faction rebelle au sud du pays.

Les membres de familles des militaires
  arrêtés, ont alerté les organisations locales de défense des droits de l’homme et en même temps la rédaction du blog pour médiatiser leurs causes et exiger des autorités en place leur libération immédiate et sans condition.

Il est vrai que depuis quelques jours, un climat de confusion, s’est établi 
 dans cette région au sud du Tchad, réputée quasi-stable.

Cette tension militaire, serait, selon certaines source, liée dit-on à la résurgence d’une activité des rebelles hostiles au régime central d’Idriss Deby en exercice depuis
  bientôt 20 ans dans la répression contre son propre  peuple, aidé justement par la France. Elle  rappelle à plusieurs personnes, le début de la période de l’insurrection dans la zone méridionale.

Idriss Deby coutumier des rapports de forces militaires avec ses populations, va-t-il encore récidiver le septembre noir de 1984 où il est principalement
 responsable des crimes de guerre et crimes contre l’humanité à l’encontre des personnes issues de cette zone du Tchad ?
Partager cet article
Repost0
8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 13:18
8 juillet 2009
Makaila Nguebla


Le départ d'Idriss Deby, devenu une urgence internationale!

 

Depuis bientôt vingt ans, Idriss Deby, 
officier supérieur de l’armée, dirige au Tchad un régime militaire sévère, dont le départ du pouvoir est interprété par de nombreux observateurs nationaux comme  le point de basculement du pays vers un chaos aux conséquences incalculables.

Ce général intraitable qui s’est imposé à la tête du Tchad, est non seulement une menace contre son propre peuple mais aussi une source d’inquiétude pour les chercheurs en conflit ayant en charge des dossiers internationaux.

Nombreux sont ceux qui s’accordent à dire, que le régime Deby au Tchad, est perçu au plan africain et international à la fois comme une source d’instabilité politique pour les Tchadiens et déstabilisation généralisée continue 
 pour les gouvernements des pays limitrophes.

Son transfert d’agressivité et de délocalisation du confit de son pays vers d’autres cieux, irrite de plus en plus bon nombre d’experts sous-régionaux et internationaux.

D’après donc nos sources, de Washington à Paris, en passant par Bruxelles, Addis Abeba et Dakar, les réflexions se développent au sien des instances internationales autour du cas tchadien, 
 axées sur le règne mais surtout une gestion solitaire  d’Idriss Deby doublée de  ses dérives autoritaires.

Le blog de makaila, fait partie des acteurs essentiels nationaux 
 et étrangers qui interpellent l’opinion publique sur le drame tchadien.

Ainsi, il demande avec insistance aux membres de la communauté internationale d’accompagner leurs volontés actuelles par des actes concrets en vue de parvenir à aider le peuple tchadien 
 victime de l’arbitraire et de l’impunité de  ce régime de s’en débarrasser une fois pour toute, et ce, dans le souci de lui permettre de se tourner résolument vers une voie démocratique en lieu et place de l’accession au pouvoir par la violence armée et du maintien au pouvoir par les armes. Comme c’est le cas actuel sous Idriss Deby.

Partager cet article
Repost0
7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 10:04

6 juillet 2009
Source: OCHA


FAITS MAJEURS

- Ouverture d'un corridor en République Centrafricaine pour l'acheminement des vivres dans le Salamat, au sud-est;
- L'insuffisance des financements ralentit l'exécution des programmes nutritionnels;
- Quelques mouvements de retours signalés dans les zones de Kerfi et Tiero/Maréna, à l'est ;
- Lancement du dialogue intercommunautaire entre les Massalit et les Zaghawa, à Doullah, dans le département de l'Assoungha;
- Formation sur la coordination civilo-militaire en cours à l'est;
- Appel de fonds humanitaire du Tchad (CAP) financé à 51%.


CONTEXTE

La situation sécuritaire générale reste calme. Dans la zone du Assoungha, à l'est, il a été noté au cours des deux dernières semaines une augmentation des actes de banditisme liés aux braquages de véhicules dont les humanitaires sont souvent victimes.


SITUATION HUMANITAIRE

Articles non alimentaires

L'UNHCR a distribué des bâches, des couvertures et des nattes dans les sites de déplacés de Goz Beida et Koukou et dans les villages de retour de Loboutigué et Gododigué. Ces distributions se poursuivront dans les villages de retour de Tiero et Maréna.


Coordination

Réactualisation du plan de contingence «section afflux de réfugiés soudanais»

La section du plan de contingence relative aux possibilités d'afflux de réfugiés soudanais à l'est du Tchad a fait l'objet d'une mise à jour le 29 juin. Il est ressorti de cet exercice que la probabilité d'un éventuel afflux est actuellement minime. La prochaine mise à jour du plan de contingence est prévue en septembre 2009.


Rencontre sur le retour et les solutions durables

Une réunion du groupe de travail sur le retour et les solutions durables a été organisée, le 19 juin 2009, à Goz Beida. Les acteurs intervenant dans les zones de retour ont passé en revue leurs différentes réalisations et ont présenté leurs projets pour les six prochains mois. Le compte rendu de cette rencontre est disponible sur demande à thiamk@un.org . La prochaine réunion aura lieu, à OCHA Goz Beida, le 31 juillet.


Programme de quatre ateliers de formation sur la coordination civilo-militaire à l'est

Trois ateliers de formation sur la coordination civilo-militaire ont eu lieu, entre le 26 juin et le 2 juillet, à Hadjer Hadid, Abeche et à Iriba. Le quatrième est prévu les 8 et 9 juillet à Goz Beida. L'objectif de ces ateliers est de renforcer la compréhension des principes et références de base de la coordination civilo-militaire du point de vue humanitaire. Au total, 70 personnes venant de la MINURCAT (militaires, policiers et civils), des agences UN, des ONG, ainsi que des chercheurs et des bailleurs de fonds y ont pris part. Il est à noter que le Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad, M. Victor Angelo, ainsi que le Commandant Adjoint de la force de la MINURCAT, le General Aherne, la Chef du Bureau OCHA Tchad, Mme Eliane Duthoit et le chef des Affaires Politiques et Civiles de la MINURCAT, M. Ousseni Compaoré ont participé à l'atelier organisé à Hajer Hadid.

Les ateliers ont été organisés grâce à la coopération entre la section de coordination civilo-militaire du Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) et le Integrated Mission Training Centre (IMTC) de la MINURCAT (Département des Opérations de Maintien de la Paix - en anglais DPKO).

Partager cet article
Repost0
7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 08:22

1er juillet 2009
PANA


L’exploitation du pétrole depuis 2003 au Tchad a généré plus de 4,3 milliards de dollars US de recettes, « dépassant largement les estimations de départ », a indiqué ce lundi à N’Djamena le secrétaire éxécutif du Groupe international consultatif du Projet d’exportation pétrolière et d’oléoduc Tchad-Cameroun, Jacques Gérin.

M. Gérin, qui présentait un rapport bilan de l’activité pétrolière au Tchad, a indiqué que malgré un profil de production en deçà des attentes, le pays a largement bénéficié de l’évolution des cours du pétrole sur le marché international ces dernières années, pour atteindre un niveau record de recettes en 2008.
 

C’est une manne précoce puisque que cette recette représente sur 5 ans plus de 250% des recettes attendues sur 25 ans par le Tchad, alors que les programmes de capacitation à la gestion des ressources pétrolières ne sont pas encore assimilés
», a-t-il estimé.


« Cette manne pourrait offrir de belles perspectives de réduction de la pauvreté et de développement pour le pays si cela est géré efficacement et durablement. Mais à moins de nouvelles découvertes pétrolières majeures, elle risque de ne pas durer », a-t-il ajouté.


M. Gérin a prévenu que dès 2009, les revenus pétroliers du Tchad menacent de baisser drastiquement.



Le pétrole tchadien ne regarde pas M. Guérin dans l'absolu, mais bon....!!

Partager cet article
Repost0

Textes De Juliette