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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 01:02

6 janvier 2010
Infosplusgabon

 

Le désengagement partiel du Groupe Shell en Afrique ne concerne pas le Gabon


Dans une vingtaine de pays, la compagnie pétrolière anglo-néerlandaise va vendre ses activités de raffinage, de stockage, ainsi que ses ventes de produits comme le gaz et les lubrifiants. Cette mesure ne concerne pas le Gabon. De sources recoupées, Shell Gabon n’est pas impliquée dans la vente de Gaz, la Raffinerie ou la Distribution. Le Gabon n’est donc pas concerné par cette décision qui n’a aussi aucun impact sur l’Exploration Production au Gabon dans laquelle Shell est impliquée depuis 50 ans.

Créée au Gabon en 1960, Shell Gabon célébrera cette année ses 50 ans de présence continue au Gabon, note-t-on.

Rappelons que le Groupe Shell opère un retrait partiel en Afrique, puisque l’entreprise garde ses branches les plus juteuses : l’exploration et la production. Déjà en 2008, le groupe s’était retiré d’une quinzaine d’Etats africains. A l’époque, la direction déclarait vouloir se concentrer et développer ses activités dans les autres pays du continent. Changement de stratégie : finalement Shell plie bagages. Reste à savoir maintenant qui reprendra ses activités.

L’information était restée confidentielle. Entre les quatre repreneurs potentiels avec lesquels le géant pétrolier négociait depuis quelques mois. Mais aujourd’hui elle fait grincer les dents surtout chez les employés du groupe. Car Shell cède toute son activité avale dans la vingtaine de pays où il opère encore.

Ayant décidé de faire ses offres à seulement quatre partenaires, la stratégie du groupe est claire : privilégier la session de tout son patrimoine en un seul lot.

Une mission bien difficile car tous les géants pétroliers qui ont à la fois les moyens financiers, la vision stratégique, sont tous dans des positions inconfortables, à commencer par Total-Elf-Fina, dont la stratégie est plutôt de consolider ses récentes acquisitions sur le continent.

Et on imagine mal les américains Mobil et Chevron Texaco, également le britannique BP, tous partis du continent débourser le moindre dollar pour y revenir. Reste donc cette option à Shell : tout céder en deux voire trois blocs régionaux.

Plusieurs candidats sont déjà sur les rangs. Le Libyen Oilibya et le marocain Afriquia pour l’Afrique du Nord. Les Sud-africains Sasol et Engen semblent également intéressés pour leur développement en Afrique australe.

Enfin, des entreprises indiennes pour les pays de l’Est, des sociétés locales comme Elton Oil au Sénégal ou encore le Nigérian MRS pourraient prétendre à des rachats (avec diverses sources dont Reuters).

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