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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 11:48

13 octobre 2009
Le JDD


Au Gabon, la cour constitutionnelle a rejeté lundi soir le pourvoi de l'opposition visant à invalider la victoire d'Ali Bongo lors de l'élection présidentielle du 30 août. Le fils succède donc à son père.

La décision était attendue. Elle n'en marque pas moins la fin d'une époque pour l'opposition gabonaise. Lundi soir, la cour constitutionnelle a rejeté le pourvoi de l'opposition – au total onze requêtes en annulation du scrutin - visant à invalider la victoire d'Ali Bongo lors de l'élection présidentielle du 30 août. "L'élection d'Ali Ben Bongo Ondimba comme président de la République du Gabon est confirmée", a ainsi déclaré à la télévision nationale la présidente de la cour, Marie Madeleine Mborantsuo.

Dans les jours qui ont suivi l'élection, la proclamation de la victoire du camp Bongo avait provoqué des violences dans tout le pays. De violents heurts avaient notamment éclaté à Port-Gentil, la capitale économique du pays, et des cibles françaises avaient été visées. L'opposition avait dénoncé des fraudes généralisées. Un recomptage des voix avait donc été ordonné fin septembre. Mais seuls les suffrages de deux bureaux de vote avaient été annulés.

41,79% des voix pour Bongo

Selon les résultats officiels, le fils de feu Omar Bongo a remporté 41,79% des voix, ce qui suffit pour être élu au Gabon où l'élection présidentielle ne comporte qu'un seul tour. Après recomptage, l'opposant historique Pierre Mamboundou – qui avait également revendiqué la victoire dans les jours qui ont suivi le scrutin – arrive en deuxième position avec 25,64% des suffrages, devant l'ancien ministre de l'Intérieur, André Mba Obama, crédité lui de 25,33% des voix.

Sûr de son bon droit, Ali Bongo n'a pas attendu cette décision de la cour constitutionnelle pour agir en tant que président du Gabon. Ces dernières semaines, il s'est rendu en tant que tel au Cameroun, en République démocratique du Congo et au Tchad. De l'avis des observateurs, Ali Bongo devrait poursuivre, dans les grandes lignes, la politique menée par son père durant quarante ans. Toutefois, étant donné sa relativement courte victoire, il pourrait chercher à créer un consensus dans son pays.

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