27 juillet 2009
APA
La chargée de programme au Comité inter africain sur les pratiques traditionnelles néfastes ayant effet sur la santé des femmes et des enfants (CI-AF), Mme Diariata Kourouma, a déploré lundi la continuation en cachette de la pratique de l'excision en Centrafrique.
S’exprimant à la sortie d'une audience avec le Premier ministre Faustin Archange Touadéra, Mme Kourouma, a rappelé les différentes activités de sensibilisation menées en Afrique de l’Ouest où cette pratique a considérablement baissé. Elle a donné l’exemple des femmes exciseuses de la Sierra Léone et du Cameroun qui ont pris l'engagement d'abandonner cette pratique nuisible à la santé des jeunes filles.
La visite de Mme Kourouma a pour objectif de renforcer la qualité des relations avec la Centrafrique et de faire la revue de certains programmes aux fins de prendre d’autres dispositions pour lutter plus efficacement contre les pratiques traditionnelles néfastes.
Le Comité inter-africain (CIAF) est une organisation non gouvernementale africaine créée à Dakar en 1984 par 28 pays du continent avec pour objectif principal l’élimination de toutes les pratiques traditionnelles néfastes notamment les Mutilations génitales féminines (MGF), les mariages forcés et précoces, les tabous nutritionnels, le trafic des enfants et l’exclusion sexuelle des femmes ménopausées.