Face à une procédure judiciaire fictive
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Lol Mahamat Choua, enlevé le 3 février au soir à la fin de la bataille de N'Djamena par la Garde présidentielle, selon ses proches, "a fait savoir qu'il s'en remettait à la sagesse du Chef de l'Etat", poursuit le communiqué.
Le président tchadien Idriss Déby Itno a indiqué que la libération de M. Lol Mahamat Choua, président du Comité de suivi et d'appui à l'accord politique du 13 août 2007, censé favoriser la démocratisation et le retour d'un Etat de droit au Tchad, "demeurait conditionnée à l'aboutissement de la procédure judiciaire tout en prenant en considération l'honorabilité de l'intéressé".
Mais, selon les avocats des familles de M. Lol et des deux autres dirigeants de l'opposition enlevés le même jour, Ibni Oumar Mahamat Saleh, porte-parole de la principale coalition de l'opposition, et le député fédéraliste Ngarlejy Yorongar, aucune procédure judiciaire n'a été ouverte à l'encontre de ces trois personnalités, en dépit de leurs demandes.
Paru sur Lyadishtans
22/02/2008
