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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 21:47

12 février 2010
Alhadj Botouni ma sandouk


Nous venons d'apprendre par une source digne fois qu'il risque d'y avoir un rebondissement dans l'affaire de la disparition de IBNI Oumar Mahamat Saleh. En effet, selon la source,  le colonel Jean Marc MARILL actuel attaché de défense de l'ambassade de France au Tchad menace de donner sa version des faits. Pourquoi menace t-il de faire des révélations ? Sur le départ, il souhaitait malgré, un intense lobbyng à être maintenu à son poste qu'il occupe déjà depuis 5 ans. Ce poste ô combien convoité, ses prédécesseurs ne sont restés pas plus de 4 ans alors que lui en à fait 5 sur demande expresse de Idriss Déby lui même.  Entre temps, il ne s'est pas contenté de menacer. Il aurait déjà avancé des éléments assez précis pour être crédibles.

Il attribut sans réserve la mort de IBNI à Idriss Déby et son conseiller militaire français, le colonel Jean Marc GADOULLET. Ce dernier est un militaire français, ancien élève de l'école militaire interarmées de COËTQUIDAN  de la promotion VALMY 1988-1990. Il est chargé de l'encadrement de la DGSSIE (sécurité présidentielle) officiellement dans le cadre de l'accord de coopération militaire franco-tchadien.

Il dit en outre que la mort de IBNI n'a rien d'accidentelle. il serait mort parait-il pendant un interrogatoire musclé conduit par cet officier français et Déby sans donner beaucoup plus de précision sur le lieu et l'heure du décès. Ils (Déby et l'officier français) insistaient pour qu'IBNI signe des aveux mettant en cause  toute  la CPDC et Yorongar d'avoir conclus un accord avec les rebelles par son intermédiaire. Selon lui c'est la raison de l'acharnement des deux compères qui cherchaient un moyen de régler une bonne fois pour toute la question de l'opposition politique au Tchad.

En revanche pour son corps, il reste évasif  mais , laisse entendre qu'il ait pu les aider à faire disparaitre le corps et ce n'est pas la première fois que cela arrive en disant : Où est le corps de Abbas Koty ? Rappelons qu'il n'était pas encore en poste à l'époque de la mort de ce dernier qui remonte à fin octobre 1993. La rumeur à Ndjaména disait que le corps de Abbas Koty fut coulé dans de l'acide sulfurique. Même s'il n'y pas de moyens de vérifier la rumeur, au moins, la question de ce militaire en poste à l'ambassade peut en partie la confirmer. Et tout de même s'il balance ce genre d'interrogation, c'est qu'il aurait probablement lu les notes que lui ont laissé ses prédécesseurs.


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