Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

 

 

Rechercher

3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 11:35

3 mai 2010

ATS

 

Reporters Sans Frontières (RSF) publie lundi à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse sa liste actualisée des "40 prédateurs". Celle-ci recense dirigeants politiques, religieux ou organisations prenant pour cible le travail des journalistes.

 

 Pas moins de 17 chefs d'Etat et de nombreux chefs de gouvernement figurent sur la liste, aux côtés de certaines forces armées régulières, d'organisations criminelles, mafieuses ou terroristes. Les présidents chinois, iranien, rwandais ou tunisien disputent ces tristes honneurs aux FARC, à l'ETA ou aux forces israéliennes ou palestiniennes.

 

 Par continent, l'ONG stigmatise les plus féroces adversaires de la liberté d'expression. "En Amérique latine, les violences proviennent toujours du même quatuor infernal: narcotrafiquants, dictature cubaine, FARC et groupes paramilitaires". RSF souligne que "le continent africain voit également peu de modifications", mais que "certains rapports de force évoluent en revanche au Moyen-Orient et en Asie".

 

 Nouveaux prédateurs

 

Plusieurs prédateurs ont disparu de la liste, comme Mohamed Warsame Darwish, le chef des services de renseignements somaliens révoqué en décembre 2008. Au Nigeria, le SSS, Service de sécurité d'Etat, a perdu de son pouvoir. La police nationale, et plus particulièrement son responsable Ogbonna Onovo, apparaît depuis peu dans ce pays comme l'acteur central des exactions contre la presse.

Reporters sans frontières a aussi retiré certains groupes islamiques de sa liste de prédateurs. En revanche, Ali Abdallah Saleh, président du Yémen, y fait son apparition. Figurent également sur la liste "les milices privées" des Philippines suite au massacre d'une cinquantaine de personnes, dont 30 journalistes, dans la province de Maguindanao le 23 novembre 2009.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Textes De Juliette