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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 22:38

17 novembre 2009
Source: Koaci.com

L’opposant Pierre Mamboundou, pressenti au poste de vice président d'Ali Bongo

L’incapacité d’Ali Bongo Ondimba à asseoir son autorité depuis le hold up électorale de la présidentielle du 30 Août dernier, et ce malgré une série de mesures précipitées rentrant dans un vaste programme de séduction de la population, contraint ce dernier a composer avec les véritables âmes incarnant l’espoir du peuple gabonais, et en qui, la population s’était clairement identifiée lors de la dernière confrontation politique électorale, c\'est-à-dire l’élection du président de la république.

S’il reste difficile de se prononcer sur l’identité exact de vainqueur du scrutin, disons tout de même que les ‘’vrais’’ résultats en possession des représentants de l’opposition, et dont la cour constitutionnelle s’est refusé de confronter avec ceux qui donnent curieusement vainqueur le candidat du parti démocratique gabonais au pouvoir, sont ces résultats, édifiants à plus d’un titre, et ne placent qu’à la troisième position Ali Bongo Ondimba, très loin derrière les candidats Pierre Mamboundou et André Mba Obame, dont les revendications de victoire de l’élection au soir du 30 Août dernier sont loin d’être fortuites.

Mais comme gagner une élection au Gabon, n’est pas encore synonyme de gagner le pouvoir, Pierre Mamboundou et Paul Mba Abessole visiblement aguerris aux hold up électoraux, ont vraisemblablement été les moins surpris, alors que le néophyte à cet exercice, André Mba Obame n’a vue que du bleu dans la détermination de la France, qui, mon œil, n’a eu aucun candidat, de maintenir à la tête de ce riche pays à la population très pauvre, un valet de plus, à même de défendre encore pour longtemps la position du Gabon comme vache à lait au libre service à satiété. Un rôle dans lequel ne semblaient pas s’accommoder Pierre Mamboundou, encore moins André Mba Obame, dont le trait commun des programmes de société s’articulait autour du concept ’’rendre le Gabon aux gabonais’’, même si une pâle copie tente d’être exécutée depuis peu.

Après le hold up électoral, le bon sens commande de composer avec les véritables dépositaires de la confiance du peuple, afin d’espérer gérer un pays jusqu’ici ingouvernable, et ce n’est pas l’important dispositif militaire déployé depuis ce passage en force qui nous le démentira. Une fois l’armée ayant réussi à mater les velléités de contestation du président désigné, la seconde phase avait consisté à prendre attache avec les représentants légitimes du peuple et à qui il a été refusé toute légalité, prise d’attache,en vue de les associer à la soupe.

Le compromis politique, n’aurait pas eu assez de résistance dans la camp du leader de l’union du peuple gabonais. A cette époque, déjà les spéculations vacillaient entre les postes de premier ministre et de vice président. Les plus avisés ne sont d’ailleurs pas restés médusés face aux soudaines invitations à la population au calme émanant du porte parole du candidat de l’UPG et leader de l’union pour la nouvelle république Maître Louis Gaston Mayila, qui faisait montre d’un zèle inhabituel dans les invitations aux peuple à avaler la pilules.

Par contre le camp André Mba Obame est resté jusqu’ici inflexible. Même les tentatives de médiation d’Alain Joyondet, invité à Libreville pour la caution de l’Elysée à l’investiture d’Ali Bongo Ondimba, sont restées vaines. Et pour avoir osé braser l’ordre établi par la princesse, André Mba Obame a été sévèrement châtié lors de la parodie de recomptage des voix du scrutin par la cour constitutionnelle, en ayant été simplement recalé tel un mal propre, de la deuxième à la troisième place selon les résultats officiels.

Pour sceller ce partage du gâteau Gabon, Ali Bongo Ondimba doit se rendre cette fin de semaine en France, pour la dernière dictée de la suite à donner, dans le cadre de l’arrivée prochaine de Pierre Mamboundou aux affaires, sinon de l’un de ses proches à un niveau élevé de la république, après la récente phase de ballon d’essai, marqué par l’entrée de son porte parole en France dans le premier gouvernement de Bongo Ondimba fils.

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