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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 12:41

8 novembre 2009
Note de lecture de Maurice Mouta Gligli

L’otage du Général rebelle centrafricain François Bozizé:
Journal d’un captif «  des libérateurs »
Editions L’Harmattan, Paris, 2005

En République centrafricaine, les avatars de la guerre ont conduit à la captivité un acteur politique,  en l’occurrence, Prosper N’douba, auteur du livre « L’otage du Général rebelle centrafricain François Bozizé, Journal d’un captif  des libérateurs » publié chez l’Harmattan en 2005. Sous le régime d'Ange-Félix Patassé de la République centrafricaine, Prosper N’douba  a servi comme porte-parole. Dans  ce livre, il  nous parle de sa captivité et des conditions de vie dans les mains de ses ravisseurs durant trente-huit jours.

Ainsi, ses trente-huit jours de détention par les rebelles lui ont permis d’être en face des réalités socio-économiques de son pays. Car, détenu, au fin fond du pays, Prosper N’douba a pu constater les ravages de la gestion économique de la Centrafrique par les régimes successifs à la tête de l’Etat depuis l’indépendance.

Là en tant qu’acteur, à un moment donné, précisément sous Patassé, il a pu se rendre à l’évidence que les pouvoirs se succèdent mais n’apportent rien de différent sur tous les plans.

Les dirigeants politiques ainsi que lui-même ont vécu dans une bulle qui ne leur permettait pas de connaitre en fait ce qu’est la réalité du peuple centrafricain.

Il n’y a  pas que l’amour pour rendre aveugle, le pouvoir aussi conduit à la cécité croissante : c’est ce que Prosper N’douba démontre à travers son livre.

Cette lumière lui a été donnée à cause de la captivité dont il a été victime. La leçon de captivité qu’il nous donne peut arriver à chacun de nous. N’attendons pas que cela nous arrive pour comprendre, car il ce serait alors trop tard.

                                   ____________________________________________________


Journal d'un captif des « libérateurs»
de Prosper N'DOUBA
Préface d'Antoine BANGUI
PARU CHEZ L’HARMATTAN

Lors d'une des nombreuses tentatives de putsch du général François Bozizé, ancien Chef d'état major de l'armée centrafricaine, l'auteur fut enlevé en pleine ville de Bangui le 25 octobre 2002 et séquestré trente-huit jours par les mercenaires du général.

Contraint de passer dans un premier temps cinq jours avec les assaillants à la sortie Nord de la capitale Bangui transformée en leur quartier général, Prosper N'Douba fut ensuite emmené de force par les rebelles lors de leur repli dans l'arrière-pays dont ils ont occupé et détruit plusieurs localités.

L'auteur raconte ici le saisissant récit de sa captivité, des épreuves qu'il a vécues, ce qu'il a vu, entendu et enduré entre les mains des mercenaires et hommes du général Bozizé à travers le territoire centrafricain depuis la capitale Bangui jusqu'aux confins du Tchad voisin.

Psychologue et journaliste, Prosper N'DOUBA, fut conseiller spécial, chargé de la communication et porte-parole du président Ange Félix Patassé de la République centrafricaine de 1996 jusqu'au coup d'état du général François Bozizé le 15 mars 2003.

16 euros
180 pages
ISBN: 2-7475-9673-7

Table des matières
  • Dédicace
  • Préface
  • Carte de la RCA
  • Introduction
  • I. les rumeurs
  • II. l'enlèvement
  • III. la détention
  • IV. La tentative d'exécution
  • V. Les conditions de captivité au pk 12
  • VI. La retraite des rebelles
  • VII. Les gris-gris protecteurs
  • VIII. En route pour Sido
  • IX. Première rencontre avec François Bozizé
  • X. Retour à Kaga-Bandoro
  • XI. Séjour de captivité à Kaga-Bandoro
  • XII. Les ennuis de santé
  • XIII. Le drame des jeunes recrues rebelles
  • XIV. La sensibilisation pour le retour de la population
  • XV. L'arrivée des agents du CICR
  • XVI. Les derniers moments de captivité
  • XVII. Les confessions du lieutenant Sangbaté
  • XVIII. Autres péripéties de voyage
  • XIX. Les derniers barrages avant la libération
  • XX. Accueil à Bangui
  • XXI. Lendemain de libération
  • XXII. L'esquisse d'un bilan de la rébellion
  • XXIII. Reprise des activités
  • XXIV. Le régime de « transition consensuelle»
  • Conclusion
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