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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 23:57

24 décembre 2010

Source: RFI  (Vigilance!)

 

En Centrafrique, des militaires ont assiégé toute la journée du 22 décembre 2010 et ce depuis la veille au soir l'Assemblée nationale où se trouve le siège de la Commission nationale indépendante, empêchant les commissaires de la CEI de rentrer chez eux. A un mois des élections législatives et présidentielle, les listes électorales ne sont toujours pas affichées. La CEI est en train de travailler d'arrache-pied pour confectionner les listes d'émargement mais l'arrivée des militaires a surpris tout le monde.

 

 

 

 

Les élections doivent se tenir dans un mois et les retards s'accumulent. Pour retranscrire les noms des électeurs inscrits sur les listes d'émargement, 150 scribes viennent d'être recrutés. Dans la nuit du 21 au 22 décembre, les forces de sécurité ont mis en place une sorte de blocus de la CEI, au grand dam de l'opposant Gabriel Jean-Edouard Koyambounou, premier vice-président de la CEI.

« On a passé la nuit, ici, au siège de la CEI comme des prisonniers. Et nous, on est surpris que ça se passe comme cela, qu’on nous réduise notre liberté et que nous travaillons sous pression. C’est quand même un processus démocratique. C’est comme si on était en état de siège. Cela crée une psychose chez les agents électoraux que nous sommes. »

Le 22 décembre, le porte-parole du gouvernement, Fidèle Ngouandjika, faisait valoir que les militaires ne sont pas dans les salles de la CEI mais à l'extérieur du bâtiment, et qu'il faut bien que le travail se fasse.

« C’est parce qu’on voudrait que tous les commissaires restent là, sur place, pour terminer cette opération cruciale. Si cette opération ne réussit pas, on risque de ne pas aller aux élections le 23 janvier 2011. Il faut qu’ils travaillent pour mériter les indemnités. Et les personnes seront libérées que lorsque le travail sera fini. Notre pays a un slogan  c'est : ‘Le travail, rien que le travail’. Il faut que les gens travaillent ».

Stupéfaite, l'opposition centrafricaine ne cachait pas mercredi soir son inquiétude sur les conditions du vote, le 23 janvier prochain.

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