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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 10:38

15 juillet 2009
AFP


Congo : Denis Sassou Nguesso réélu président avec 78,61% des voix

Juliette: En d'autres terme, des 10% de congolais environ qui ont voté, encore 21% ont encore réussi à voter contre lui!
Cela ne s'appelle pas une réélection messieurs les journalistes d'Agence France Presse, mais plutôt d'une autoproclamation contre le gré de plus de 90% de la population congolaise! 

Le pétrole congolais va donc continuer à tranquillement couler dans les pipelines des pilleurs que sont les multinationales pétrolières, protégées par leur gouvernement, et Sassou Nguesso et sa clique, sous les yeux complices de l'entière communauté internationale. 

Comment les congolais et les africains peuvent-ils se battre contre une conspiration tentaculaire pareille!!!

M. Obama, qu'en pensez-vous....!



Denis Sassou Nguesso a été réélu président du Congo avec 78,61% des voix lors du scrutin du 12 juillet, dont le taux de participation a dépassé les 66%, selon les résultats complets provisoires proclamés mercredi, contestés avant même leur publication par l'opposition.

M. Sassou Nguesso, 66 ans dont près de 25 à la tête du pays, était considéré avant le vote comme le grand favori d'un nouveau septennat, face à douze adversaires.

Il a obtenu 1.055.117 des 1.342.242 voix (78,61%) alors que le taux de participation a été de 66,42%, selon ces chiffres lus devant la presse par le ministre de l'Administration du territoire Raymond Mboulou.

Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, candidat indépendant, se classe deuxième avec 7,46% des voix, devant l'opposant modéré Nicéphore Fylla de Saint-Eudes (6,98%) tandis que l'opposant radical Mathias Dzon, considéré avant le vote comme le principal adversaire du président-candidat, a eu 2,30%.

Pour être définitifs, ces résultats doivent être proclamés par la Cour constitutionnelle après d'éventuelles contestations.

"En définitive, les opérations de vote ont eu lieu (...) dans la paix et la tranquillité et en toute transparence", a déclaré Mboulou, dont les services ont co-organisé le scrutin avec la Commission d'organisation nationale des élections (Conel).

"Le gouvernement salue le patriotisme de certains candidats et déplorent que d'autres n'aient pas su saisir l'occasion (...) pour donner la preuve de leur amour pour la patrie", a-t-il ajouté.

Six candidats n'ont pas voté et avaient appelé au boycottage du scrutin, après avoir réclamé plusieurs fois sans succès le report de la présidentielle.

Si tout le monde convient que les opérations de vote se sont déroulées dans le calme à travers le pays, après deux semaines de campagne électorale sans heurts, le processus a été marqué par plusieurs points de désaccord.

D'abord sur le nombre d'électeurs: officiellement, 2,2 millions de Congolais - sur 3,6 millions d'habitants - étaient appelés à voter, chiffre contesté par l'opposition selon laquelle le fichier électoral a été "gonflé".


La participation, ensuite, a été au centre de la polémique.

Quelques heures après la fermeture des bureaux de vote, les six candidats "boycotteurs" avaient annoncé une "abstention record", à "plus de 90%". Taux "farfelu", avait répondu le porte-parole du gouvernement, Alain Akouala Atipault.

Mboulou avait assuré que ce taux serait "au-dessus de la moyenne", tandis que le président de la Conel le qualifiait de "globalement très satisfaisant", sans donner de chiffre. Plusieurs ONG locales ayant déployé des observateurs du vote avaient confirmé la faible participation, confortant des situations vues à Brazzaville par des journalistes de l'AFP et des témoignages recueillis à l'intérieur du pays.

"On sera surpris si le taux de participation dépasse 20% et même 15%", avait notamment affirmé au lendemain du scrutin Roger Bouka Owoko, directeur exécutif de l'Observatoire congolais des droits de l'Homme (OCDH).

Mardi, l'Association des droits de l'Homme et de l'univers carcéral (Adhuc) et la Rencontre pour la paix et les droits de l'Homme (RPDH), deux ONG congolaises, avaient aussi convergé sur la forte abstention motivée, selon elles, par la peur.

Les six boycotteurs, qui avaient aussi appelé le 12 juillet à "faire constater l'illégitimité de Denis Sassou Nguesso" et réclamé une nouvelle présidentielle, ont affirmé mercredi après-midi avoir été empêchés de tenir une conférence de presse. La police, jointe par l'AFP, a fait état d'une "manifestation publique" non autorisée.


"Je suis le président de tous les Congolais" déclare Sassou Nguesso

APA-Brazzaville

«Je suis le président de tous les Congolais», a déclaré, mercredi à Brazzaville, le président congolais Denis Sassou Nguessso, après l’annonce de sa victoire à la présidentielle de dimanche dernier.

 «Cette victoire n’est pas une victoire d’un camp sur l’autre mais c’est la victoire de la démocratie congolaise», a souligné Sassou Nguesso, réélu avec 78,61 des suffrages, selon les résultats provisoires du scrutin rendus publics par le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, Raymond Mboulou, chargé de l’organisation du scrutin.

Le président réélu a remercié le peuple congolais pour lui avoir fait une fois de plus confiance, et la communauté internationale qui «a permis le bon déroulement de cette élection».

Il a décerné une mention spéciale aux observateurs internationaux qui, selon lui, n’ont ménagé aucun effort pour aider le Congo à asseoir sa démocratie.

Brazzaville, la capitale congolaise, a été prise de panique, après l’annonce, mercredi après-midi, des résultats de la présidentielle de dimanche dernier donnant le président Denis Sassou Nguesso vainqueur du scrutin.

Des tirs à l’arme légère ont été entendus à Bacongo et à Ouenzé qui ont semé la panique dans la population.

On ne sait si c’est pour saluer la victoire de Sassou Nguesso que les hommes en uniforme ont tiré où c’est la manifestation d’un mécontentement de l’opposition qui a été empêchée de tenir une conférence de presse, mercredi après-midi, avant l’annonce des résultats.

 Le calme est cependant revenu dans la ville après ces tirs. Mais des attroupements sont visibles sur les grandes avenues de la capitale telles que l’avenue de paix située, au centre, dans l’arrondissement 3 de poto-poto.

Aucun candidat en lice dans cette élection n’a encore officiellement réagi à la victoire de Sassou Nguesso. 

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commentaires

W
<br /> Rappelons que le "président" congolais M. Sassou Nguesso, a fait face a plus de 90% de taux d'abstention lors de la dernière élection présidentielle de juillet 2009, ce qui empêche son élection<br /> d'être validée. Rappelons également que cette élection s'est déroulée en contradiction avec la Constitution du Congo, comme l'a souligne Modeste Boukadia.<br /> <br /> Il est plus qu'important de garder ces données en mémoire afin de ne pas perdre de vue l'objectif premier de la démocratie congolaise pour les mois a venir: Invalider cette élection, restaurer la<br /> démocratie congolaise en organisant une vrai élection présidentielle conforme a la constitution. Car, quoique disent les discours officiels, selon la constitution, le Congo est en vacance du<br /> pouvoir depuis mars 2009. La est le vrai débat!<br /> <br /> <br />
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