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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 12:01

8 juillet 2009
Le Journal Chrétien

C’est devenu quasi un jeu d’enfants que les pays africains organisent les élections présidentielles sensées permettre aux peuples de se choisir librement ses dirigeants dans les diffétentes institutions publiques. Pendant que sous d’autres cieux ce rapport entre candidats et électeurs a pour socle un cahier de charges à remplir par celui qui vient solliciter le suffrage et sensé de conduire au bien être d’un plus grand nombre. En Afrique noire et dans la plupart de pays du continent, les jeux sont joués d’avance. Le parti au pouvoir s’arrange toujours pour faire évoluer les choses en faveur de l’élection de son favori, souvent le chef d’Etat sortant, s’il ne s’agit pas tout simplement de son propre fils en cas de vacances du pouvoir. Ce qui semble être le cas demain au Congo Brazzaville et au Gabon pour ne citer que ces deux pays dont tous connaissent leur attachement à la nébulleuse Francafrique. Du moment que les jeux sont joués d’avance, à quoi alors servent réellement les simulacres d’ élections en Afrique noire si les africains eux mêmes n’en veulent ?

Si nous acceptons par « élection démocratique » le fait pour un peuple d’un pays donné de se choisir librement et sans aucune contrainte, à un moment donné de l’histoire de son pays ses propres dirigeants sensés d’exécuter un programme convenu préalablement entre les deux parties. Et ce, en vue du bien être du peuple. Il ne souffre alors d’aucun doute que le pouvoir qu’exerce les hommes politiques issues des urnes a pour objectif principal l’amélioration du vécu quotidien du peuple, l’amélioration de conditions du pays, la protection de l’intégrité territoriale et la défense des intérêts nationaux au concert des nations et où les différents gouvernements se livrent à une espèce de compétition.

Tel devrait être la nature du contrat liant les différents hommes politiques à leurs peuples respectifs. Et la survie ou la validité de tels contrats tient ni plus ni moins qu’à l’entière exécution de cette espèce de cahier des charges liant l’électeur à l’élu. Cette stratification de rapports sociaux fait que les candidats à l’élection s’engagent à être au fait au service de leurs peuples agissant en vrai souverain primaire. Le pouvoir détenu par les hommes politiques est donc l’émanation de leur peuple. Et à leur niveau ils l’exercent par procuration n’étant pas les vrais ayant droits.

Cette relation ou ce type de contrat n’est valable que si chacune de parties respecte et exécute scrupuleseument sa part du contrat. Ce qui malheureusement ne semble pas être le cas pour la plupart de pays du continent d’Afrique noire, rien qu’à voir l’écart entre les promesses électorales et les réalisations pendant le temps du règne et d’exercice de l’impérieum tant convointé et pour lequel beaucoup de candidats sont prêts à vendre leurs âmes au Diable.

A ce vilain barratin viennent s’ajouter tous les engagements avec les milieux des esprits. Entendez par là les loges ou sectes pernicieuses, les marabouths, les sorciers et autres petits féticheurs du quartier. Et enfin les promesses faites aux églises pour les pratiquants de la parole de Dieu. Chacun selon sa croyance promet à son monde spirituel respect des engagements, suivi de directives et principes sacrés et fraternité envers les frères et soeurs partageant le même idéal. Tout le monde se fait poli, docile et candide. Mêmes les loups se couvrent de la peau de l’agneau pour la circonstance.

Mais après la publication de résultats des urnes, on assiste à une espèce de transformation quasi mystique de tous ces agneaux : l’arrongance, le mépris, l’ingratitude, le mesonge, l’insousciance, les rapines, les ragots, l’incrédulité... La vraie nature revient jusqu’au prochain scrutin. Et malheur aux électeurs.

C’est un peu ça le vilain jeu appelé à tort « élection » en Afrique noire mais qui en réalité est un vrai marché de dupe. A cause de peu d’exigences des africains et l’absence de la culture politique, les politiciens verreux abusent toujours du peuple. D’où la classe politique africaine devient davantage plus riche pendant que le peuple lui continue à tirer le Diable par la queu. Telle est quasiment l’état des lieux de la situation politique en Afrique ou encore la nature de rapports entre la classe politique africaine et le souverain primaire.

Election politique : un non sens en Afrique noire Quand on examine à réculon l’état de rapports entre la classe politique dirigeante africaine et le peuple meurtri et clochardisé, il ya lieu de se demander pour quoi on dépense autant d’argent en Afrique noire pour organiser les pseudo-élections pendant que les résultats pour la plupart de pays sont connus d’avance ?

A quelques exceptions prêt, il faut avouer qu’en dépit de la tenue depuis la période des indépendances des élections sur le continent africain, les vraies élections politiques sont à comptées aux bouts de doigts. Beaucoup de pays n’ont eu à offrir à leurs peuples que de sumulacres d’élections et où les jeux sont faits longtemps en avance.

C’est pour cela que les africains doivent avoir du respect pour de pays comme le Ghana, le Bénin, l’Afrique du Sud et dans une certaine mesure le Sénégal pour le bon exemple qu’ils offrent au continent en matière électorale. Combien demain vont leur emboîter les pas sur ce bon chemin ? Dieu seul le sait.

Sincèrement, tout sentiment mis de côté, en principe ce type de contrat ne devrait pas êtres de mise en Afrique noire et où la plupart de dirigeants politiques ne respectent les clauses contractuelles que l’instant de la période pré électorale et celle des élections proprément dites. Ce qui relève d’ailleurs du calcul machiavélique et de la ruse des politiciens verreux pour mieux apâter les électeurs dont ils ont besoin de leurs voix pour être élus au poste convointé. La plupart des politiciens africains considèrent leur peuple comme un citron appelé à être jeté dans la poubelle dès que l’on a fini de tirer tout le jus qu’il contient. Inutile donc pour eux de s’en encombrer après la publicaton de résultats.

Ce qui ressuscite ce vieux débat sur la capacité des africains noirs à s’adapter aux principes démocratiques. Et pour beaucoup, la démocratie demeure encore un vrai lux pour le peuple par la faute de ses dirigeants et de son élite.

Même si dans une certaine mesure on a eu à s’en prendre aux propos du président Nicolas Sarkozy lors de son passage au Sénégal, il y a lieu de relativiser aujourd’hui ses propos qui renferment une faible dose de vérité. L’Afrique n’a pas apporté un vrai démenti à ses propos. En dépit du coup de guelle, le statu quo est de mise.

Rares sont les pays africains qui pratiquent les vraies règles démocratiques et recourent aux élections pour permettre à leur peuple de se choisir librement ses dirigeants politiques.

Si cette réalité est de mise dans les pays de vieilles démocraties d’Europe et d’Amérique, et auxquels s’ajoutent de plus en plus depuis un certain temps les pays dits émergeants d’Amérique latine et de l’Asie Sud-Est, la réalité en Afrique noire est encore toute triste et exige une urgente thérapeutie de la part de la communauté internationale qui doit exercer une espèce de droit d’ingérence humanitaire en faveur de peuples des pays d’Afrique du fait d’avoir su tirer profit de valeurs positives universelles ayant su booster la vie de leurs sociétés.

Il faut que l’occident aide l’Afrique noire à se départir de ces vilaines pratiques de trichéries électorales, de la fraude avilissante et du vol du scrutin. Il n’y a que cette voie qui peut permettre d’arrêter les flux migratoires de peuples africains vers les pays du Nord. Ce qui pourra faire baisser la violence et empêcher que demain le nébuleux Al Qaïda ne se fasse de milliers de partisans parmi la jeunesse africaine. Si aujourd’hui les jeunes acceptent de mourir en mer, pourvu d’atteindre l’occident, pas impossible que demain ils acceptent de devenir de vrais martyrs d’Allah.

Continuer à appuyer la dictayure en Afrique, cautionner la fraude électorale et laisser les politiciens voler les scrutins conditionnent à petit feun la jeunesse africaine à de reflexes de survis qui la préparent à se lancer demain dans les bras d’Al Qaïda.

Houfouet Boigny parti, Mobutu parti, Bongo parti, nous pensons qu’il est grand temps pour que les anciennes puissances coloniales arrêtent de téléguider les élections en Afrique noire. Nous pensons plutôt qu’elles ont intérêt aujourd’hui à aider les peuples africains à se choisir librement ses propres dirigeants politiques et sur base d’un contrat social axé sur la recherche constante du bonheur du peuple.

Dans bien de pays africains, en dépit de la longévité de présidents fondateurs et autres pères de l’indépendance, le peuple croupit toujours dans la misère. Non pas que ces pays ne disposent pas d’atouts nécessaires pour assurer le développement, mais bien pour la simple raison que ces dirigeants politiques ont fait de la carrière politique une voie royale de l’enrichissement facile. Bonheur du peuple, connaît pas.

Voyons ce qui se passe au tour de nous, et nous allons vite nous rendre compte qu’il est grand temps pour que l’occident aide l’Afrique noire à cesser de gaspiller inutilement les maigres ressources pour organiser les simulacres d’élections.

Nous venons à l’instant de suivre l’appel pathétique lancé sur les ondes de la radio Rfi par le général Hugue Ngolondole du Congo Brazzaville et invitant le peuple à la désobéissance civique par rapport aux élections présidentielles du 16 juillet prochain.

Et de son analyse, nous avons pu retenir par exemple que le décor de la fraude est posé au Congo pour assurer l’élection du candidat- président Dénis Sassou au premier tour. Non pas qu’il dispose d’un projet de société viable à proposer le peuple pour un contrat social, mais juste décidé d’abuser encore du peuple congolais qui n’a que trop souffert de toutes ces années d’un règne sans pargage.

Le président du Parti pour l’alternance démocratique au pouvoir dénonce également l’enrôlement des mineurs de moins de 8 ans et l’enrôlement de congolais d’en face (Congo Kinshasa) auxquels le pouvoir politique du Congo Brazzaville auraient fait appel en faveur du candidat Dénis Sassou. Avec de telles pratiques éhontées, quel est alors le vrai sens de l’organisation des élections politiques en Afrique noire ?

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