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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 16:28

21 mars 2009
Journal du Cameroun.com

La blessure puis le décès du commissaire de la ville de Dékoa, est la parfaite illustration de la recrudescence de l’insécurité en Centrafrique.

L’information est rapportée par le quotidien centrafricain le Confident. Alors que l’opinion croyait avoir terminé avec les cycles de violence perpétrés par les forces de défense et de sécurité tant à Bangui qu’à l’intérieur du pays, une nouvelle agression, perpétrée par le tristement réputé lieutenant Olivier Koudemo, et ses complices, sur la personne d’un commissaire de police ayant entraîné le décès de la victime, laisse perplexe plus d’un.
L’étonnement des observateurs de la vie publique centrafricaine provient du fait que le la Centrafrique sort des assises du dialogue politique inclusif, une rencontre voulue par les forces vives de la nation pour juguler tous les maux à l’origine d’une crise sans précédent que le pays connaît. En conséquence de cette crise, la péremption de la culture de violence, avec un environnement économique moribond, des poches de rébellion qui occupent tout le nord du territoire, l’exil et le déplacement de la population.

Après les agissements nés de l’insouciance des ex-patriotes, compagnons de lutte de François Bozizé, les Centrafricains ont pensé avoir tourné définitivement la page de la rébellion pour se consacrer à la reconstruction du pays. Il n’est un secret qu’après l’occupation de la zone nord du pays par la rébellion de François Bozizé, les multiples mutineries à caractères identitaires, la République Centrafricaine est tombée plus bas sur tous les plans.

Pour envisager la reconstruction de ce pays, il faudrait un minimum de consensus sur un certain nombre de points. La sécurité étant l’élément essentiel pour créer un environnement favorable à l’investissement, les forces vives de la nation ont estimé qu’il faut débattre des problèmes de ce pays en plaçant en tête de liste l’aspect sécuritaire. Ce qui effectivement, a fait l’objet de débats serrés entre les commissaires au dialogue politique inclusif. Comment comprendre qu’au sortir de ce dialogue, l’on puisse entendre encore parler des libérateurs ? Le reproche est fait aux populations Gbangouma et de la hiérarchie militaire qui continuent de semer le trouble.


Le constat connu du public, c’est que depuis une certaine période, il existe dans le pays une catégorie de soldats qui impose sa loi. Les cas d’assassinats ne sont pas poursuivis, même pas une enquête n’est ouverte pour déterminer les causes réelles de ces assassinats, devenus monnaies courantes dans le pays. L’assassinat des commissaires Trépassé et Sama en dit long sur la recrudescence de la violence sur l’étendue du territoire. Mais il ne faut pas perdre de vue qu’il pourrait en avoir d’autres cas qui échappent au public. Ce qui fait croire à l’opinion publique la thèse de crimes ciblés.

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