21 février 2009
Xinhuanet
67% des familles camerounaises particulièrement en zone urbaine vivent dans des bidonvilles, selon un rapport réalisé par ONU Habitat relevé vendredi par Cameroon Tribune.
Dans ces logements ne respectant aucun plan d'urbanisation, 62% des ménages concernés sont supposés être des propriétaires desdits logements sans pourtant avoir le titre foncier. Car, selon la même enquête, 80% des transactions foncières se déroulent dans l'informel.
Selon une autre étude réalisée cette fois par la coalition des ONG et des organisations communautaires de base du Cameroun œuvrant dans le domaine des établissements humains (CONGEH), 51,1% des maisons construites dans les quartiers à habitats spontanés se trouvent dans les bas-fonds.
Par ailleurs, 31,2% des maisons à risque sont construites sur les flancs des collines et 18,7% sur des surfaces planes.
22% de ces maisons au relent d'extrême promiscuité, ne disposent pas des toilettes modernes.
Ces questions de logement bien connues dans le pays, sont revenues en surface au cours d'un atelier qui s'est tenu en début de semaine dans la capitale camerounaise.
De cet atelier qui a réunis plus de 60 experts du secteur de l'Habitat, il ressort que le déficit en logement au Cameroun, est estimé à plus d'un million.
Le ministre du développement urbain Clobert Tchatat a évoqué lors de son discours inaugural de l'atelier, le programme de construction de 70.000 logements sociaux au cours des deux prochaines décennies.
Le Crédit foncier du Cameroun travaille sur un programme de 20. 000 logements sociaux. Un autre projet ambitieux programme de 10. 000 logements a démarré avec le partenaire tunisien dont près de 1. 500 sont à l'heure actuelle en cours de ré alisation à Yaoundé.
Le 4 février dernier, la construction de 1.200 logements a été lancée avec l'appui de l'Association camerounaise des jeunes hommes d'affaires du Cameroun (Asojhac) et le Groupe américain Authentic Developers Corporation.
