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5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 16:09

04 JANVIER 1959 – AU - 04 JANVIER 2009 : 50 ans

 

La lutte anticoloniale et anti-impérialiste 
Jean-Jacques NGANGWESHE

 

En cette date historique et mémorable du 4 janvier 2009, 50ème anniversaire de l’insurrection populaire non armée contre le colonialisme et ses avatars ; le 04 janvier restera pour les congolais une date charnière mémorable pour sa liberté et son indépendance. Peuple victime des différents crimes, dominé, écrasé, massacré, terrorisé depuis plusieurs siècles, jusqu’à ce jour du 04 janvier 2009 par toujours les impérialistes et leurs valets, par un complot ourdi par les pays anglo-saxons notamment les pouvoirs de tous les locataires de la Maison Blanche de Washington et d’Angleterre de Tony Blair.

Ma pensée s’incline devant plus de 1000 morts victimes des balles coloniales durant quatre jours de l’insurrection populaire du 4, 5, 6 et 7 janvier 1959, aussi à tous les martyrs de l’indépendance, ainsi qu’aux immortels qui ont lutté et perdu de leur vie dans la lutte contre le servilisme, les injustice, l’oppression, la terreur, la dictature, le colonialisme, le néocolonialisme et l’impérialisme. 

Les martyrs de l’indépendance depuis le système coloniale Léopoldien et de l’évangélisation atroce des congolais, passant par le néocolonialisme et l’impérialisme qui ont commis des crimes contre l’humanité au nom  du monde soit « disant libre ».

Une date de la rupture entre la soumission et la liberté. Mais hélas ! Le néocolonialisme rempart de l’impérialisme qui est le summum de l’asservissement de l’homme, trouvera des traîtres congolais pour ces sales besognes à l’instar du groupe de Binza : Mobutu, Bomboko, Nendaka, Adoula, Ileo, Ndele, Mukamba, Kandolo, Kazadi, Tshisekedi etc…créée par Larry Devlin, chef d’antenne de la CIA au Congo. Le groupe qui deviendra la machine infernale à tuer avec à sa tête le colonel Joseph Mobutu. Ainsi, ma pensée pieuse va tout droit aux immortels qui sont morts pour le peuple congolais: 

1°- Kimpa Vita, brûlée vive en 1706, avec son bébé et son compagnon devant la foule assemblée dans le centre du village, ainsi que ses partisans massacrés par les colons et les évangélistes catholiques. Son péché fut d’organiser la résistance contre le colonialisme qui a commencé par l’arrivée du Portugais Diego en 1482 et au moment où les hommes avaient peur de la répression violente des chrétiens blancs envoyés par le Vatican. Sa résistance anticoloniale contre le servilisme et le colonialisme avait permis aux villageois de bénéficier d’un peu de liberté. Elle refusera le nom de Béatrice que les prêtres lui donneront de force.

 

Par contre, aujourd’hui, les hommes congolais ne sont pas organisés pour affronter les génocidaires du génocide congolais de plus de 5.000.000 de morts perpétrés par: Paul Kagamé, Yoweri Museveni, Paul Buyoya et surtout par le bourreau Laurent Nkudabatware.

 

2°- Simon Kimbangu, condamné a mort pour avoir combattu le colonialisme et la multinationale des Huileries du Congo-Belge (HCB) qui faisait travailler les Congolais comme des esclaves, c’était la première entreprise mondiale de production d’huile de palme pour l’industrie mondiale. Il organisera la première grève des ouvriers au Congo dans la compagnie HCB.

 

Il sera condamné de subversion contre l’autorité coloniale, aussi pour avoir prononcé le mot interdit « dipanda (indépendance) ».  Condamné aussi pour avoir dit NON aux colons là où il fallait dire OUI par soumission. Il dira dans son procès devant les juges venus de la Belgique « personne n’empêchera l’indépendance du Congo, les colons partiront qu’ils veulent ou pas, parce que l’armée de Dieu mettra en déroute l’armée coloniale » dans une date très proche. Ainsi, le déclenchement de la lutte sans préparation du 04 janvier 1959 contre la Force Publique, la Police et les colonialistes supers équipés militairement. La lutte qui obligea le Roi Baudouin des Belges de promettre l’indépendance au Congolais à contre cœur. Bien avant déjà en décembre 1921, Kimbangu était déporté à Elisabethville au Katanga où il mourut en prison le 12 octobre 1951. De septembre 1921 au 25 décembre 1959, les adeptes de Kimbangu connurent les relégations dans des régions lointaines à l’intérieur du Congo avec interdiction de prononcer le nom de Kimbangu et le mot dipanda.

 

Contre la force Publique, plusieurs témoins affirment avoir vu les soldats mystérieux. Ainsi, le mystère des soldats du 4 janviers, «les soldats nains (plus petit de taille que les pygmées, dotés d’une force herculéenne, ils vont arrachés des chemins de fer à main nues et renversées des bâtiments du pouvoir colonial», «les soldats de Simon Kimbangu, les soldats du 4 janvier 59 », selon les témoins les vrais libérateurs des congolais dans les joues du colonialisme.

 

3°- Patrice Emery Lumumba, le tout premier, Premier Ministre du Congo indépendant, il sera assassiné le 17 janvier 1961 à Elisabethville au Katanga, sur ordre du Président des USA Dwight Eisenhower, selon Allan Welsh Dulles Directeur  Général de la CIA et du Roi Baudouin de la Belgique qui ordonna la supervision de cet assassinat aux officiers militaires belges au service de la sécession Katangaise de Moïse Kapenda Tchombe, contrôlé par le chef de l’antenne de la CIA au Congo Larry Devlin en poste à Léopoldville à côté de l’ambassadeur des USA, Timberlake le cerveau moteur de ce crime avec le Colonel Marlière des services des renseignements belges au Congo.

 

Il est a noter que le chef suprême des armées Joseph Kasa-Vubu, président de la république est le premier traître de l’assassinat de Patrice Lumumba en complotant avec le Roi Baudouin le 30 juin 1960 devant les caméras pendant que Lumumba prononçait le discours historique de notre indépendance, un discours encore intact aujourd’hui tant que le peuple congolais n’a pas encore retrouvé sa souveraineté nationale, et pourtant ce Patrice Lumumba qui a fait de Joseph Kasa-Vubu premier Président de la République du Congo face à Jean Bolikango soutenu par les Belges et toutes leurs marionnettes congolaises dans le Congrès de deux chambres pour cette élection du premier Chef d’Etat du Congo indépendant.

 

Joseph Mobutu est le second traître congolais de l’assassinat de Lumumba en complotant avec la Maison Blanche, la CIA, le Roi Baudouin, Kasa-Vubu, Bomboko, Nendaka et Tchombe. Justin Bomboko n’est pas un traître, mais complice de l’assassinat de Lumumba bien avant le 30 juin 1960. Patrice Lumumba avait fait de lui son ministre des affaires étrangères sur proposition du Roi Baudouin au nom de l’union nationale sans avoir la moindre approche idéologique commune. Victor Nendaka est le quatrième traître de cet assassinat.

 

Après avoir été au service de la sûreté coloniale, il devint en fin 1958, trésorier du parti de Lumumba à Léopoldville, et avant le congrès du MNC/L à Stanleyville en octobre 1959, Nendaka déserta le parti avec toute la caisse. Le 14 septembre 1960, Joseph Mobutu fera de lui le Chef de sa sûreté du Collège des Commissaires généraux pour traquer Lumumba et tous les patriotes nationalistes sur ordre de la Maison Blanche.

 

C’est Victor Nendaka qui embarqua Patrice Lumumba, Joseph Okito et Maurice Mpolo dans le premier vol de la mort, un petit porteur, de Thysville (Mbanza-Ngungu) le matin du 17 janvier 1961 pour Muanda, où Fernand Kazadi et Jonas Mukamba attendaient avec un gros porteur d’Air-Congo (DC-4) d’un équipage belge et des soldats de Mobutu, le plus précieux colis humain de l’histoire des crimes au Congo, pour le convoyer à Elisabethville au Katanga, où Patrice Lumumba, Joseph Okito et Maurice Mpolo furent assassinés le même soir par un peloton belge d’exécution composé des officiers Claude Grandelet et Roger Leva devant le destinateur du colis, Moïse Tchombe entouré de Godefroid Munongo, Jean-Baptiste Kibwe, tous les autres ministres katangais de la sécession qui assisteront à l’enterrement dans la brousse. Le lendemain l’officier belge Gérard Soete assisté d’un autre Belge, déterrent les trois corps et les coupent en morceaux pour ensuite les brûlés et les dissoudre dans l’acide sulfurique. Gérard Soete a aujourd’hui avec des rires aux éclats, le plaisir de montrer devant les caméras des télévisions occidentales, deux dents de Lumumba qu’il arracha pendant cette belle opération de boucherie humaine belge au Congo. Moïse Tchombe, dont son rôle au service de l’impérialisme occidental pour asseoir le néocolonialisme au Congo, était capital avec la sécession katangaise et l’assassinat de Lumumba.

 

Rappel : le témoignage de Jean-Baptiste Kibwe Pampala devant la commission d’enquête belge :

 

Question : parlez-nous de sa mise à mort ?

Réponse : Kibwe Pampala : -Ils ont été fusillés.

Question : quels sont les membres du gouvernement katangais qui ont assisté à l’exécution ?

Réponse : Kibwe Pampala : -Moïse Tshombe, Evariste Kimba, Gabriel Kitenge, Godefroid Munongo et moi-même.

Question : on dit que Lumumba était agonisant à son arrivée au Katanga ?

Réponse : Kibwe Pampala : -loin de là ! Non ! Parce que qu’il marchait. Il est de lui-même  descendu de l’avion.

Question : les prisonniers avaient-ils parlé avant leur mise à mort ?

Réponse : Kibwe Pampala : -ils n’ont pas parlé. C’est la première fois que j’ai vu des hommes sauter sur l’impact des balles. Ils sont tombés l’un après l’autre. Nous étions là, débout en train de regarder. Ils tombaient directement dans la fosse.
Mobutu, Timberlake, Bobomko, Larry Devlin et les membres du groupe de Binza vont sabrer le champagne.

 

Les corps du premier Ministre et de ses compagnons seront coupés en morceaux et dissous dans l’acide par ce belge à la tête de vampire Dracula dans la photo ci-dessous, criminel professionnel qui vante ces dizaines de crimes publiquement en Belgique, les crimes commis contre les congolais en Rd Congo sans être interpellé par la justice belge. Dernièrement, il avait présenté deux dents de Lumumba qu’il lui avait arraché.

  

4°- Pierre Mulele : élu député de Kwilu, il fut Ministre de l’Education Nationale du Premier Ministre Patrice Emery Lumumba. Après l’assassinat odieux de Lumumba et les massacres des patriotes nationalistes- lumumbistes, il partira en Chine Populaire suivre la formation politique et militaire sur l’insurrection armée paysanne. Il déclencha le 1er janvier 1964 dans le Kwilu, la plus grande lutte armée populaire contre le néocolonialisme au Congo et libéra plus de 60% du pays. L’armée de l’OTAN composée des soldats américains, belges, anglais, des milliers des mercenaires recrutés dans tous les pays occidentaux et sud-africains avec des moyens miliaires sophistiqués et une force aérienne super équipée, ont intervenu le 24 novembre 1964 contre la révolution muleliste en massacrant des centaines des milliers des civils Congolais, ainsi ils récupèrent les 60% du territoire libéré et remirent aux néocolonialistes, des traîtres Kasa-Vubu, Tchombe et Mobutu.

 

Le grand combattant Pierre Mulele sera attrapé dans un terrible piège de la CIA tendu à Brazzaville en fin septembre 1968 par Larry Devlin, Joseph Mobutu, Justin Bomboko, Victor Nendaka et Louis Bobozo, sous la forme d’amnistie. Dans la nuit du 2 au 3 octobre 1968 au camp Lt-colonel Kokolo, il est exécuté bestialement. Encore vivant, on l’arracha les yeux, les oreilles, le nez, les organes génitaux et les dents. Toujours vivant, on lui amputa les bras et les jambes par une hache de boucherie, le reste du corps coupé en plusieurs petits morceaux et les tous entassés dans un sac pour être largué à partir d’un hélicoptère sur le fleuve Congo. Justin Bomboko et Louis Bobozo avaient même soutenu en 1969, avoir vu Mobutu manger Un ¼ du cœur cru de Mulele et boire Un ½ verre de son sang dans la résidence de Louis Bobozo au bord du fleuve Congo pendant la grande fête de cet assassinat. Manger un ¼ du cœur de Mulele en guise de sacrifice pour les rites méphistophéliques, adepte de Lucifer.

 

4°- Laurent désiré Kabila, patriote nationaliste- lumumbiste et le plus résistant maquisard muleliste à l’Est du Congo après l’agression des armées de l’OTAN le 24 novembre 1964, sera assassiné le 16 janvier 2001 dans un complot qui a commencé le soir du 16 mai 1997 entre les Présidents : des USA Bill Clinton, de l’Ouganda Yoweri Museveni et du Rwanda Paul Kagamé, pour avoir détourné leur volonté de faire de Tutsi Rwandais Déogracias Bugera successeur de Mobutu Sese Seko au lendemain du 17 mai 1997. Ce soir-là, Mzee Kabila proclama la fin de la guerre et qu’il était le Chef de l’Etat de la RD Congo. Ensuite, il interdit toute ingérence de la Banque Mondiale, du Fond Monétaire International et des autres institutions financières occidentales dans la reconstruction du pays, ainsi que toutes sortes des aides humanitaires et que la RDC ne payera pas des dettes contractées par Mobutu.

 

Il ne s’arrêta pas là, car il refusa totalement l’exploitation des richesses du Congo par n’importe quelle puissance étrangère comme sous les régimes néocolonialistes du président Kasa-Vubu et du fantoche Mobutu. Donc d’exploiter les richesses du Congo presque gratuitement au détriment du peuple congolais : « Organisons-nous par nos propres moyens sans aller mendier ailleurs » mot d’ordre de Mzee Kabila qui faisait peur à tous les prédateurs des richesses congolaises de longue date. Et jusqu’à son assassinat, la RDC n’a pas contracté un seul Dollar de dette pour ses besoins immédiats ni pour les salaires de tous les employés de l’Etat, y compris l’armée et la police, comme aussi supporter le poids de la guerre d’agression qu’on nous a imposée par la Maison Blanche de Bill Clinton, l’Angleterre de Tony Blair et leurs ombres de toujours depuis le 30 juin 1960, en utilisant leurs marionnettes des Tutsis (Rwandais et Burundais), Ougandaises de Yoweri Museveni et leurs nombreuses grosses marionnettes mobutistes.

 

Une rétrospective succincte des émeutes du 4 janvier 1959 

En 1950 l’Association des Bacongo verra le jour sous l’appellation ABAKO, une association ethnique a caractère associatif. Ensuite; En octobre 1958, Patrice Emery Lumumba va crée le MNC/L (Mouvement National Congolais/Lumumba) en opposition avec le MNC/K de Kalonji, une organisation a caractère politique et supra national. Quelques mois après le PSA verra le jour, crée par les intellectuelles de Kwuilu Pierre Mulele, Kamitatu, Gizenga etc.

 

La période avant l’insurrection populaire du 04 janvier 1959 est caractérisée par un éveil de conscience générale, mais surtout politique des Africains en générale et des congolais en particulier. Le Président Kwameh NKrumah du Ghana, Etat récemment indépendant convoque une conférence Panafricaine à Accra. Cette conférence avait regroupé des pays africains pour orienter le processus d’autodétermination de chaque pays encore sous la domination coloniale. Lumumba et Domi prendront part. Cette conférence marquera la conscience de Lumumba dans la lutte anticoloniale et anti-impérialiste. Lumumba sera le premier homme politique à revendiquer « dipenda »l’indépendance du Congo devant la foule. Après des multiples répressions, suivi des multiples arrestations et interdiction de rassemblement et de droit de faire des réunions, l’ABAKO de Joseph Kasa-Vubu sera victime d’une interdiction tardive de se réunir sur la place YMCA.

 

Autopsie 1 : La police coloniale viendra manu militari arrêter Kasa-Vubu devant une foule congolaise dépassée par des multiples violations des droits de l’homme et des barbaries coloniales ;

 

Autopsie 2 : Le match de football entre le club local AS V-club dotée d’une population considérable était battu par l’équipe AS Mikado chouchou et poulain des colons par un but litigé (penalty), alors l’injustice avait atteint son paroxysme, la foule va protester brutalement, les autorités blancs vont donner l’ordre à la police de tirer. La foule va se disperser sous les tirs de la police coloniale laissant dernière eux des morts.

 

Autopsie 3 : Une partie de la foule sortie du stade arrive au centre YMCA au quartier Ranquin (Matonge) dans la commune de Kalamu. A 300 environ de la place Victoire, elle constate qu’un de leader congolais est arrêté manu militari avec des coups de chicottes, la colère sera au summum, soudain, comme un seul homme, elle tente de libéré Kasa-Vubu, la police tire a bout portant dans la foule, plusieurs morts, elle va essayer de résister, la police continue à tiré ; La panique générale, la foule fuit, ces derniers vont rejoindre le rond-point victoire, la jonction va se faire avec la masse populaire venue du Stade, les supporters de V.Club en colère, victime d’injustice footbaliste sont rejoints par les manifestants ensanglantés, la police coloniale va continuer a tiré, les cries de la résistance populaire seront lancés contre le massacré perpétré par la police, soudain la foule se ressaisit et passe à l’attaque pour la première fois leurs oppresseurs après 80 ans de colonisation, la police et les officiers belges coloniaux vont fuir, les représentations coloniales seront attaquées, les véhicules de la police et des colons renversés, les colons enregistrerons des morts pour la première fois de leur coté. Les émeutes vont embrassées comme une traîné de poudre les différentes localités du Congo. Les soldats vont désobéir aux officiers coloniaux. Kasa-Vubu sera arrêté et jugé. Quelques jours après le leader du MNC/L, Lumumba sera aussi arrêté et jeté en prison.

   

Le Gouvernement Belge, qui entendait, tout à coup, gérer seul la Colonie , à 8.000 km de distance, refusait d’écouter les recommandations du Ministre des Colonies, M. Pétillon, à Bruxelles comme cela avait été fait alors qu’il était Gouverneur Général au Congo Belge. Et il advint ce qui ourdissait depuis plusieurs semaines  les colons.

 

Le 13 janvier, déclaration gouvernementale annonçant l'intention belge de réaliser rapidement l'indépendance du Congo unitaire. L'ABAKO rejette cette déclaration deux jours plus tard. La suite de l'année 1959 voit d'abord l'autorisation Le 13 janvier, déclaration gouvernementale annonçant l'intention belge de réaliser rapidement l'indépendance du Congo unitaire. L'ABAKO rejette cette déclaration deux jours plus tard. La suite de l'année 1959 voit d'abord l'autorisation un Cartel des nationalistes fédéralistes formés de 6 partis séparatistes ou autonomistes dont l'ABAKO et le MNC - Kalonji, le pôle du MNC-Lumumba et finalement celui de l'homme fort du Katanga, Moïse Tshombé, conscient de la force. Parmi les partis qui émergent on retrouve le PSA (Parti Solidaire Africain d'Antoine Gizenga), ainsi que le PNP (Parti National du Peuple conduit par Albert Delvaux « Parti des Nègres Payés PNP).

 

Le 04 janvier restera historique malgré le 32 ans d’interdiction de commémoration pendant la dictature du MPR, parti Etat, parti Nation de Mobutu. Aussi, malgré les aléas de l’histoire. Génocide congolais en annexe

 

Vision progressiste  

En dépit de tout ce que nous pourrons dire, le mal congolais c’est le manque flagrant de la formation politique et surtout idéologique, le manque et l’absence de la maturité idéologique, absolument idéologique. Malheureusement la bourgeoisie coloniale pendant 120 ans a orientée l’éducation des congolais dans l’aliénation mentale vers l’amour du colonialisme et de l’impérialisme. Les congolais sont le seul peuple au monde à aimer les idéologies rétrogrades qui oppriment les ouvriers et les paysans des pays développés aux USA, en Belgique, en Allemagne, en Angleterre et dans les pays du sud.  Le système qui exploite les richesses de la RD Congo sans vergogne, le système qui finance Laurent Nkunda et Kagamé. Les congolais ont été orientés vers la trahison sans fin de leur propre patrie et de leurs frères. Le système qui a tué des millions des congolais depuis des siècles, mais invraisemblablement ce système est apprécier par les congolais, par contre les autres systèmes et les autres pays qui n’ont pas fait du mal aux congolais ni tuer un seul congolais, ni voler les richesses du Congo sont rejeter a l’exemple de la Chine et de la Russie qui ne contrôlent pas les richesses du Congo et qui n’ont jamais tuer le peuple congolais. Je reviendrai sur ce chapitre dans un autre texte.

 

GENOCIDE CONGOLAIS: PLUS DE 5.000.000 DE MORTS 

Ces criminels ont commis des atrocités et des bestialités sans précédent dans l’histoire de l’humanité: les bébés poignardés dans les ventres de leurs mamans, les femmes enceintes éventrés, ils ont coupé des têtes des civils innocents, enterré et enseveli les femmes, les vieillards et les enfants restés aux villages, crevé les yeux des villageois et des paysans condamnés extrajudiciairement , ils ont arraché les mains, les pieds, les sexes des hommes et les seins des femmes, ils ont violé des femmes congolaises, et mutilés leurs vagins par des poignards et par des tires de pistolets, ils ont pendu les hommes par le sexe aux branches d’arbres, fusillé les populations civiles innocentes, ils ont détruit la faune et la flore, saboté le barrage hydroélectrique pour conséquence la mort de plusieurs malades et enfants dans les hôpitaux, empoisonné l’eau potable, transfusé et inséminé le virus VIH/SIDA aux femmes et aux enfants congolais de l’Est; Ils ont semé la terreur dans la population civile, pillé les richesses de la RDC , brûlé vif les hommes et les femmes, un Peuple outragé.

 

Les Congolais réclament la mise en place du TPIC (Tribunal Pénal International pour le Congo) et non la CPI (Cour Pénal International.

 

LE RWANDA UTILISE LES ADM (ARME DE DESTRUCTION

MASSIVE) CONTRE LA POPULATION CONGOLAISE

LES ADM SONT INTERDITES PAR LA CONVENTION DE GENEVE

 

 

VILLE DE FATAKI / FEVRIER 2000, MASSACRE D’ENFANTS CONGOLAIS PAR

LES AGRESSEURS RWANDAIS, OUGANDAIS, BURUNDAIS, RCD ET MLC

AVEC LA DUPLICITE DES PUISSANCES OCCIDENTALES / Ituri Nord-Kivu


Paris, 04 janvier 2009

Contact :    Jean-Jacques Ngangweshe (chercheur)

                  ngangweshe@hotmail.com

                  jjngangweshe@yahoo.fr

 

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Textes De Juliette