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22 septembre 2008 1 22 /09 /septembre /2008 21:08

23 septembre 2008
Pour le coordinateur Branche ext. AFPP
Alliance des Forces pour le Pouvoir Populaire
Dr Kongo Innocent Emmanuel

 

Les  méthodes coloniales, successions des régimes  politique, l'organisation des élections en RDC après  48 ans  des on indépendance renferment beaucoup de paradoxes. Pendant que dans les auditoires, on lisait des textes sur la liberté de la presse, la terreur se répandait et se respirait dans chacune de ses installations. La  salle du palais de la nation préparait un événement important, celui de la proclamation de l'indépendance, un mois  après la sécession de pays, coup d'Etat a la démocratie  qui  représentait une  réalité vécue dans toutes les institutions politiques du pays  où avaient frappé les leaders.

Un mois suffi pour décapoter  les institutions politiques issues du premier gouvernement souverain d'après l'Indépendance du Congo. Surtout celles qui historiquement avaient représenté la pensée la plus progressiste en Afrique et avaient été le berceau de la renaissance du continent Africain.

Les expulsions massives  des étrangers et organisations de groupuscule parallèle pour pérenniser l'impérialisme, une doctrine a définition les plus variées, congolais  et  étrangers, avaient laissé des institutions décapitées, privées de leurs meilleurs leaders où seuls avaient pu survivre les plus insignifiants. La peur était vivante. Etranges personnages se faisant passer pour congolais ou congolo-belge que personne ne reconnaissait comme tels.

Mais le pire sans doute était la peur qui envahissait la communauté congolaise : à de nombreuses reprises, les agents des services de sécurité (Occidentaux), avaient détenu les textes, le pouvoir, l'économie et parfois aussi la société.

Tous ces faits ne pouvaient être dénoncés à travers les propres institutions internationales et étaient de plus, complètement ignorés des médias de l'époque, comme aujourd'hui.

« Autocensure » était alors l'expression préférée et signifiait tout simplement que celui qui osait tout écart en public, terminait inexorablement dans les cachots de la dictature en qualité de prisonnier politique ou assassiné !

A cause de cela, il était donc fréquent de voir sur les journaux  des medias publique  ou dans les centres d'information, uniquement des nouvelles à propos de football national  ou plus triviales encore, comme des vœux d'anniversaire, vente de bicyclettes, etc.…

On proclamait donc la liberté de la presse dans les textes tout en ignorant complètement la réalité. Aucun travail d'investigation en journalisme ne pouvait se référer à la réalité congolaise. Il était courant d'investiguer sur l'histoire de l'Ethiopie d'Hailé Sélassié, ou sur le conflit israélo-palestinien dans la perspective pro-US, etc.

D'hier à aujourd'hui…

Aujourd'hui, 48 ans après, bien que ceux qui les ont vécus, se souviennent de ces faits avec frissons et terreur, les avancées politiques au Congo, bien qu'importantes, comportent toujours des contradictions pour une société qui se veut démocratique.

Malgré le temps écoulé, la RDC  reste un pays de grandes contradictions. Par exemple, la liberté de la presse : si pendant la dictature, la censure et la répression de la presse faisaient partie essentielle du modèle de domination, aujourd'hui les conditions quant à la diversité de pensée, pluralité et droit d'accès libre à l'information, ne sont pas tellement différentes.

Le modèle néolibéral imposé depuis la dictature, de haute concentration économique reste en vigueur dans ses principaux fondements; celui-ci a permis de substituer au niveau de la presse écrite ces deux monopoles clairement à droite qui furent complices du régime de Mobutu. S'il est vrai que rien n'empêche légalement la création de nouveaux moyens de communication, la grande majorité de ceux apparus pendant ces 18 années de démocratie ont eu la vie courte. Tous ont été étranglés économiquement. Le plus paradoxal est que même les gouvernements de coalitions actuelles issues des élections libre et transparente, qui dépensent annuellement environ 6 millions de dollars en publicité d'Etat, la canalisent principalement vers ces deux monopoles, la HAM et La Présidence, entreprises qui bénéficient ainsi d'une manne de ressources pratiquement garanties par l'Etat et ses entreprises publiques.

La situation n'est pas différente à la télévision nationale, les chaînes publiques sont un euphémisme vu le critère d'autofinancement, tout comme en radio où se sont créées de grandes coalitions d'entreprises. Non seulement elles contrôlent et excluent l'information qui n'est pas en accord avec leurs intérêts économiques et politiques. Mais elles choisissent aussi les informations en contradiction avec les paramètres culturels qui dominent aujourd'hui la société congolaise : l'individualisme, la mascarade et la banalisation, l'absence des grands thèmes liés à la culture, les arts, les peuples  etc.… La RDC est aujourd'hui une société acritique, incapable de s'interroger sur la réalité et qui affiche le triste record de figurer parmi les dix sociétés au monde présentant la plus grande inégalité de revenus (selon les chiffres et études de divers organismes internationaux dont la Banque mondiale).

On parle de succès économiques sans mentionner la pauvreté dans ses expressions les plus variées dont la délinquance juvénile en croissance gigantesque.
On parle de revenus élevés par rapport aux pays voisins mais on ne mentionne pas les rares rentrées des plus démunis de la société et du manque d'opportunités.
On soutient qu'il existe la liberté d'entreprendre mais tous ceux qui ont essayé de nouveaux moyens de communication alternatifs succombent devant le complot des grandes entreprises payées seulement avec la publicité, complices des gouvernements qui ont opté pour la collaboration avec les multinationales.

Sont interdites aussi les opinions dissidentes des ONGs et opposants  politiques qui s'opposent, a l'immobilisme du gouvernement, la gestion des affaires des guerres du pays, la politique de l'abandon des territoires nationaux aux profits des voisins de Congo, la mise a mort de la diplomatie congolaise, la corruption grandissante, l'arrogance  des gouvernants, les contrats léonin, l'annihilation de l'éducation nationale, la santé, le système judiciaires ,manque d'une real politique pour éradiquer la pauvreté et la misère sociale du peuple ( peu d'enthousiasme sur la promotion des entreprise agro-alimentaire )  exploitation sauvage des réserves hydro-électriques, de la faune et flore, un désastre environnemental et écologique frappant l'une des grandes réserves de la biosphère du bassin du Congo.


Au travers de ces manifestations et d'énonciations face aux abus des associés du gouvernement, ces peuples sont présentés à la presse officielle comme subversifs et insoumis, leur niant toute reconnaissance dès lors qu'il s'agit de la communauté la plus pauvre  et victime de guerres et exactions d'un gouvernement irresponsable, atomisée et victime de ségrégation depuis l'époque de la conquête occidentale et à qui les différents gouvernements congolais,  ont toujours nié la reconnaissance de leurs droits.

Les 48 ans écoulés depuis l'indépendance en 1960  ont marqué plusieurs générations de congolais. Une de ces marques est la difficulté de vivre dans une nation où tous les citoyens puissent librement opter pour  l'unité  communicationnelle diversifiés et pluriels. 

Une grande tâche reste à accomplir ! 

Franchement, nous avons suffisamment perdu du temps a tergiversé sur la politique qui doit construire notre Etat-Nation, notre pyramide politique doit  partir de la base au sommet, car l'inverse a prouver ses limites. De ce fait l'organisation du peuple en congrès et comité populaires initié par le CPP, ferais bon ménage pour atteindre nos objectifs. Cette idée ne doit pas mourir, il y a au Congo les hommes et les femmes qui n'acceptent pas l'humiliation dans leur corps et âme. L'Alliance des Forces pour le Pouvoir Populaire 
(AFPP) est  ce grand ensemble des partis politiques, associations, syndicats, personnalités juridique, religieux du Congo et d'ailleurs qui se veut un instrument d'alternance politique pour le Congo de la cinquième génération.

Une grande tâche reste à accomplir !

Rassembler, mobiliser, conscientiser, et conduire ce mouvement a la victoire, qui sera la victoire du peuple. Moi je crois a ce projet, car il y a rien de solide, résistant et fort que le cœur d'un volontaire… fin de citation.

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