Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

 

 

Rechercher

23 mai 2008 5 23 /05 /mai /2008 00:22

21 mai 2008

© Camer.be - Yolande Tankeu à Douala

 

A l’occasion de la célébration du 36ème anniversaire de l’Etat unitaire du Cameroun, le chef de l’Etat Camerounais, Paul Biya, a signé hier selon la CRTV relayée par plusieurs autres médias un décret remettant les peines d’emprisonnement des jeunes arrêtées en février dernier au Cameroun lors des émeutes qui avaient endeuillé des centaines de familles.

Selon la teneur de ce décret présidentiel, « les peines de prison inférieures ou égales à un an sont totalement remises pour les personnes définitivement condamnées, et aux deux tiers pour celles condamnées à plus d’un an. »

 

Par contre, ces remises de peine ne s’appliquent pas selon le commentateur du journal parlé de 17 heures de radio officielle aux personnes évadées ou récidivistes. Les condamnés de l’opération Epervier ne sont également pas  pris en compte dans ce décret.

Outre le fait que plusieurs émeutiers étaient concernés par cette remise de peine, le même décret présidentiel accorde des mesures de grâce pour d’autres condamnées à mort et de droit commun, non concernées par les émeutes de février 2008.

 

Selon Eyoum Michel, secrétaire du parti pour le progrès des Jeunes que camer.be a pu rencontrer hier soir  à Bonabéri, les mesures de grâce présidentielle sont acceptables mais, que faire de ceux parmi les prisonniers qui croupissent dans les geôles camerounaises depuis des mois voire des années en attente de jugement ? Se demande t-il.

 

Selon les chiffres diffusés le 3 mai dernier par  l’Association Camerounaise pour la Protection Civile, jusqu’ici, l’on dénombre seulement 251 personnes qui étaient relaxées après jugement, tandis que 157 restaient en attente d’un procès et que 534 avaient bénéficié d’un non-lieu.

Il faudra reconnaître d’une part, les réactions de plusieurs associations et regroupements des camerounais de la diaspora et des Ong internationales dans la prise de cette décision affirme notre interlocuteur du Parti pour le Progrès des Jeunes.

 

Au niveau de certaines familles, c’est un ouf de soulagement comme nous avons pu le constater à Bonabéri chez les Youmbi où leur fils  Kamgué Youmbi Hervé âgé de 21 ans et  étudiant à l’université de Douala avait été condamné pour un an d’emprisonnement ferme.

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

Textes De Juliette