14 mai 2008
Le pouvoir d’Idriss Deby exaspéré par les blogs et sites Internets
Makaila Nguebla
La gestion calamiteuse et chaotique du régime d’Idriss Deby, a fait naître dans le paysage médiatique, une prolifération des blogs et sites Internets qui relayent en boucle et restent à l’affût d’actualité politique nationale.
Les autorités tchadiennes sont bien exaspérées face à la diffusion ici et là des informations qui les accablent lourdement ; elles se trouvent dans l’incapacité totale de contrôler cette diversité d’opinion nationale et internationale de plus en plus contestataire et regardante sur les dérives abjectes du régime d’Idriss Deby.
Excédés par une farouche résistance médiatique et la guerre électronique que mènent de nombreux Tchadiens à leur encontre, les responsables politiques de Ndjamena, sont irrités et s’émeuvent devant certains articles les plus virulents qui mettent à nu leur mal gouvernance politique, économique et autres atteintes répétées des droits humains commises au Tchad au vu et su de tout le monde dans l’impunité totale.
Le site de la Présidence ainsi que celui de la Primature n’ont pu contenir les vagues déferlantes d’une large opinion tchadienne qui exprime son raz le bol d’un pouvoir décrié et aux abois.
Aujourd’hui, avec le retour au bercail de quelques exilés politiques alimentaires à l’instar de Hassane Abelkerim Bouyerbi, un farfelu, qui, dans un passé récent, en voulait à mort à Idriss Deby à qui il reprochait de tous les pêchés d’Israël et réclamait à cor et à cri la chute de son régime.
Rallié au même régime, après un laps séjours d’exil en Belgique, ce dernier dont le parcours et l’itinéraire demeurent énigmatiques, est devenu subitement à court d'arguments, le protecteur d’un régime désavoué par une proportion non négligeable du peuple tchadien. Autopropulsé par un favoritisme parental au poste d’un tout petit chargé de la communication, il s’est fait confié la gestion d’un simple blog à la présidence pour assurer la propagande médiatique d’un régime incriminé pour la disparition d’un éminent Homme politique de l’opposition démocratique en la personne du Dr Ibni Oumar Mahamat Saleh et de plusieurs autres paisibles citoyens.
On aurait mieux accepté une autre personne faire l’éloge du régime d’Idriss Deby, mais, pas un certain, énergumène comme Hassane Bouyerbi venir redorer l’image de ce régime qui compte le quart d’heure de la fin de son règne.
En attendant, les offensives militaires des mouvements d’opposition armée de l’est, les Tchadiens dans leur intégralité mobilisés, maintiennent la pression médiatique sur le pouvoir de Ndjamena et ses alliés corrompus comme les officiels Français.