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29 avril 2008 2 29 /04 /avril /2008 07:57

28/04/08

Siméon J Francis EKOGA

 

Les électeurs gabonais ont donné raison aux analyses et aux propositions de certains « opposants virtuels » que nous sommes derrière nos petits écrans d’ordinateurs à plus de 6000 km du pays, par rapport aux différents scrutins électoraux.

 

Aux élections locales du 27/04/2008  au Gabon, le taux d’abstention est :

 

*  le reflet du régime vieillissant, amnésique et kleptocrate au pouvoir à Libreville depuis 41 ans,

* de la volonté et des capacités d’une politique de non insertion en faveur des citoyens et du résultat ou des conséquences

* de l’action gouvernementale dans son aptitude de non ouverture à ses concitoyens, en ne répondant pas aux sollicitations d’un peuple qui a faim, soif et ne peut se soigner ou avoir accès à l’éducation… 

 

Enfin à ses méthodes de gouvernance en défaveur des gabonais…

 

Presque 2 gabonais sur 10 n’ont pas été concerné par le vote de ces élections locales ou refusant d’y participer !

 

Bonjour les dégâts !!!

 

Cette élection par son fort taux d’abstention est le miroir de l’action gouvernementale face à la montée de la pauvreté dans le pays et ses nouveaux exclus. Le reflet des gabonais rejetant cette culture politique de décisions « en fond de cour ou dans les méandres de couloirs secrets comme sous la royauté» dénoncé à cors et à cris par le RDPG.

 

Grave danger !!! La fracture entre les gabonais et la représentativité de la classe politique gabonaise ne cesse de s’accroître. 

 

Aujourd’hui le Gabon est un pays avec une grande majorité d’habitants malheureux, se sentant de plus en plus exclus des décisions importantes pour la nation, exclus d’une représentativité politique et de l’action nationale sectaire qui gomme une partie de la population gabonaise qui ne courent pas dans les petits souliers des « élus » du pays.

 

Que faire alors, construire une véritable démocratie ?

 

Il n’y a pas de miracles : pour construire une démocratie, il faut des forces démocratiques agissantes et une opinion sensibilisée aux avantages politiques, sociaux et économiques de la démocratie. A ces deux niveaux, notre pays est malheureusement en déficit. Pour combler ces déficits, nous ne voyons que les luttes démocratiques quotidiennes et la propagation de la culture démocratique dans la pays.

 

Une évidence de taille : le pouvoir d’Omar Bongo n’est pas à terre

 

Une évidence de taille, le pouvoir de Bongo Omar n’est nullement à terre pour qu’il n’y ait plus rien à attendre de lui que sa fin et pour qu’il n’y ait plus rien à « exiger de Bongo que son départ » 

 

Il est vrai que la base sociale et politique du pouvoir est devenue extrêmement réduite, mais le régime dispose toujours d’une force d’inertie suffisante pour se maintenir.

 

Nous nous retrouvons presque dans la situation d’un corps mis sur orbite qui, du fait du vide, ou apesanteur, va maintenir l’orbite et la vitesse initiales qui lui ont été appliquées presqu’indéfiniment (du moins à l’échelle humaine). Pour le faire dévier de son orbite, ou le faire tomber, il faut impérativement une force externe suffisante pour lui imprimer une nouvelle trajectoire et une nouvelle vitesse.

 

Etant en phase avec le temps, le RDPG est le centre de la construction de cette force et de la définition de cette nouvelle trajectoire, capables de faire « tomber ce corps en orbite ». Il veut tout simplement recycler l’existant, sans se soucier du sens du vecteur de la force existante (le PDG et ses satellites), à supposer qu’elle existe bien et qu’elle lui soit acquise.

 

A cet effet, il est scientifiquement bien outillé pour comprendre qu’une telle opération risque soit de faire « tomber le corps en orbite » dans la zone où il ne fallait pas qu’il tombe, soit de le faire tout bonnement quitter l’orbite où il était accessible. Et dans les deux cas, il s’agit d’un avortement de la démocratisation de notre pays. Cela étant, et partant du principe du « qui peut le plus, peut le moins ».

 

Pourquoi les « partis politiques de l’opposition », ne sont ils pas capables de s’imposer dans un processus électoral en empêchant « physiquement » les fraudes et en gagnant des élections ?

 

Ce serait peut être que le régime forteresse Bongo dispose de suffisamment de forces sur le terrain pour perpétuer les fraudes. C’est même sûr. Mais alors si nous ne sommes même pas capables de nous opposer à ces forces sur le terrain pour empêcher les fraudes, comment serions-nous capables de battre par les urnes ces mêmes forces, voire davantage encore, qui soutiennent le maintien de Bongo Omar ?

 

Merci au peuple gabonais qui a su se faire entendre et répondre à nos appels :

 

(http://www.rdpg.org//index.php?option=com_content&task=view&id=4171&Itemid=28)

 

 

Le grand gagnant de ces élections est le peuple gabonais, grâce à ce fort taux d’abstention record !

 

Le faible taux de participation va créer  une nouvelle situation politique que l’opposition démocratique, que nous incarnons nous au RDPG, pourra exploiter pour avancer. Notre Parti, le RDPG,  espère qu’ensemble nous pourrons tirer de ces élections locales des leçons utiles pour mieux avancer.

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