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10 avril 2008 4 10 /04 /avril /2008 09:49

09/04/08

APA 

La ministre centrafricaine du Commerce, Emilie Béatrice Epaye, a exhorté, mercredi àBangui, les commerçants, grossistes et semi grossistes à se conformer aux dispositions de la loi du 26 mai 1992 portant libéralisation des prix en Centrafrique.

Dans un communiqué, Mme Epaye a exigé aux commerçants d’afficher les prix sur leurs marchandises pour l’information du consommateur.

«Tout contrevenant aux dispositions légales en vigueur sera passible d’une amende transactionnelle allant de un million à 100 millions de FCFA, avertit le communiqué.

Par ailleurs la ministre du Commerce a porté à la connaissance du public que le Comité homologation des prix des produits de première nécessité soumis à surveillance à la date du 07 avril 2008 avait fixé le prix de vente du ciment «NC CEMI 32.53» à 16.347 FCFA au lieu de 19.000FCFA.

Le ciment a fait l’objet ces derniers temps à Bangui d’une forte spéculation tout comme d’autres produits de première nécessité et les denrées alimentaires.

Le prix d’une boîte d’allumettes a ainsi augmenté de 100%, passant de 50 à 100 FCFA, tandis que celui du sac de farine est passé de 16.000 à 28.000 FCFA, soit une hausse de plus de 60%.

Le prix d’un morceau de savon est passé de 125 à 200 FCFA tandis que celui d’un litre d’huile de cuisine a augmenté de 1000 à 2000 FCFA. 
 

La ministre du commerce a fait l’objet d’une interpellation à l’Assemblée nationale en raison de la hausse des prix, devenue insupportable pour les populations.

Dénonçant «l’augmentation délibérée et intentionnelle» des prix par certains commerçants, les députés centrafricains ont demandé la mise en place d’une structure de contrôle des prix et préconisé la suppression de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les produits de première nécessité. 

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