Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

 

 

Rechercher

20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 14:48
14/02/08

Source : CICR


« Grâce à la Croix-Rouge, nous avons été avertis de l'arrivée des réfugiés et nous avons pu organiser l'aide », a déclaré un fonctionnaire de l'État.

 

Au total, 75 volontaires de la Croix-Rouge étaient sur place pour fournir une aide d'urgence et des soins de santé, ainsi que pour construire des installations sanitaires. Ils ont également coordonné la fourniture des secours, cuit des aliments et distribué des articles ménagers essentiels.

 

La plupart des réfugiés venaient de la ville de Kusseri, située sur la frontière avec le Cameroun ; selon certaines informations, 10 000 autres réfugiés y étaient rassemblés. Dans leur majorité, ils étaient originaires du Niger, mais se trouvaient apparemment dans la capitale tchadienne, N'Djamena, lorsque les combats ont éclaté. La plupart des Nigérians rentrant chez eux ont réussi à rejoindre leurs familles au Nigéria.

 

L'État de Borno a logé les réfugiés dans un bâtiment abandonné, à la périphérie de Ngala, et est en train d'installer un camp autour du bâtiment au cas où un nouvel afflux se produirait. Ce sont la Croix-Rouge du Nigéria et les services de l'immigration qui se chargent de l'enregistrement des réfugiés, dont certains possèdent des téléphones mobiles qui leur permettent de rester en contact avec leurs proches.

 

Le 10 février, la plupart des réfugiés étaient retournés au Tchad et de nombreux travailleurs humanitaires étaient partis. Toutefois, la Croix-Rouge et des agences du gouvernement local sont restées sur place.

 

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) était à l'œuvre au Nigéria pendant la guerre civile (1966-1070). Il a créé une délégation régionale à Lagos en 1988, qu'il a déplacée à Abuja en 2003. Le CICR s'emploie à renforcer la capacité de la Croix-Rouge du Nigéria à répondre aux urgences dans tout le pays. Il apporte son soutien aux activités de recherche et de diffusion de cette Société nationale ainsi qu'à un programme visant à améliorer l'hygiène et les conditions sanitaires dans les prisons. Travaillant avec les autorités, les forces armées, la police et la société civile, le CICR s'emploie à mieux faire connaître le droit international humanitaire et à améliorer sa mise en œuvre.

 

Informations complémentaires :

Anahita Kar, CICR Abuja, tél. : +234 9 4619 613 ou +234 703 595 4168

Partager cet article
Repost0

commentaires

Textes De Juliette