Actualités en Afrique centrale, sur le droit à la souveraineté et ses violations, et sur comment les prédateurs de la liberté s’y prennent pour éliminer le droit à une existence décente pour mieux voler ce qui ne leur appartient pas : violations du droit d’expression et d’opinion, censures médiatiques, abus de pouvoir et pillage systématique, manipulation de la Constitution, culture d’une impunité arrogante et sans-gêne.
22/04/08 - APA
Le président centrafricain François Bozizé est attendu mardi après-midi (16h00 locales, 17h00 TU) à Libreville pour une visite officielle dont la durée n’est pas précisée, a appris APA de source officielle dans la capitale gabonaise.
Le chef de l’Etat centrafricain œuvre pour la tenue d’un dialogue politique inclusif censé mettre un terme définitif aux crises militaro-politiques dans son pays.
Il lui faut pour cela amener à la table des négociations toute la classe politique centrafricaine, la société civile, les partis politiques de la majorité comme de l’oppsotion y compris l’opposition armée pour un large débat national.
L’implication du président Omar Bongo Ondimba, doyen des chefs d’Etat africains, dans ce processus est recherchée à Bangui. D’autant plus que le chef de l’Etat gabonais a joué un rôle déterminant pour la stabilisation et le retour de la paix en Centrafrique.
C’est à Libreville que les Centrafricains ont négocié et signé un accord sur l’élection présidentielle du 13 février 2005. La liste des candidats avait été revue à la hausse et la date du scrutin repoussée d’un mois grâce à la médiation du président gabonais.
Bongo Ondimba avait été sollicité par les leaders politiques centrafricains qui multipliaient alors les initiatives tant sur le plan national qu’international pour s’opposer aux décisions de la Cour constitutionnelle qui n’avait retenu que cinq candidatures sur la quinzaine qui lui avait été soumise.