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Actualités en Afrique centrale, sur le droit à la souveraineté et ses violations, et sur comment les prédateurs de la liberté s’y prennent pour éliminer le droit à une existence décente pour mieux voler ce qui ne leur appartient pas : violations du droit d’expression et d’opinion, censures médiatiques, abus de pouvoir et pillage systématique, manipulation de la Constitution, culture d’une impunité arrogante et sans-gêne.

Les vrais ennemis du Gabon sont les gabonais - A méditer!

17/04/08
Siméon J Francis EKOGA 
 

 

(…) le sous développement économique est de moindre importance que le sous développement mental et idéologique. Les problèmes véritables voire incontestables du Gabon sont d’ordre gabonais, et je le dis souvent à des compatriotes au cours d’échanges que nous avons.

 

Nous parlons toujours de la « françafrique », (…) j’en parle aussi presque tout le temps. Sachons le, les vrais ennemis du Gabon ce sont les gabonais eux-mêmes : insoucieux, inconscients, paresseux, dilapidateurs, détrousseurs, détourneurs, menteurs, peureux, inconstants, traîtres  …

 

Et certains gabonais, proches du régime, ne se gênent pas de soustraire aux caisses publics, les fortunes appartenant au peuple , au lieu de contribuer à la prospérité et au développement du pays, ils travaillent toujours à la destruction des acquis des gabonais.

 

  • Est-ce la « françafrique » qui a empêché à des ministres de la santé, des travaux publics et de  l’éducation nationale par exemple,  de confondre à leur argent de poche, les budgets pour construire des hôpitaux,  des routes, et des écoles… ?

 

  • Est-ce la « françafrique » qui interdit aux gabonais de s’associer, et de s’organiser, afin d’exercer un droit reconnu par la constitution gabonaise ; revendiquer pacifiquement pour l’amélioration de leurs conditions de vie et refuser l’arbitraire ?

 

  • Est-ce la « françafrique » qui demande aux fonctionnaires gabonais d’arriver à 11 heures à leurs bureaux, au lieu de 8 heures, pour rentrer chez eux à 12 heures, et ne pas y revenir l’après midi ?

 

  • Est-ce la « françafrique » qui pousse certains compatriotes à déserter leurs lieux de travail dès le 25 du mois, quand ils touchent leur salaire, pour ne réapparaître que vers le 05 du mois prochain, quand tout a été dilapidé ?

 

  • Est-ce la « françafrique » qui impose aux dirigeants gabonais de ne pas redistribuer les bénéfices issus de la forte exportation de nos richesses (bois divers, pétrole, fer, manganèse, uranium, or…) pour entretenir une cour de flagorneurs, un harem, des parcs automobiles constitués de toutes les dernières grandes marques… ?

 

  • Est-ce la « françafrique » qui instaure des ministères « claniques » où du planton, en passant par la secrétaire, jusqu’aux hauts fonctionnaires, on ne trouve que des membres de la famille, celles des ministres ?

 

Vous constaterez que l’administration et la classe politique gabonaises sont aujourd’hui en état avancé de déliquescence. Elles sont ramollies par : l’ethnisme, le clientélisme, l’affairisme, la corruption, et la politisation outrancière …qui ont gangrené les pouvoirs publics. Le mot « SANCTION » a disparu du vocabulaire administratif et judiciaire gabonais. Il y a un terme qui fait recette : « IMPUNITE »

 

Nous au RDPG, avions fait le choix de servir les gabonais, abreuvés par les organes de presse au service du régime du grand timonier.

 

Pour cela, nous avons permis à nos compatriotes d’accéder à des informations qui ne sont pas orientées, mais issues de sources indépendantes et sérieuses, sur notre site internet (http://www.rdpg.org) , réactualisé en continu (24h/24).

 

Nous avons également créé un forum de discussions et d’échanges, dénommé AGORA (agora@rdpg.org ) sans faire l’aumône auprès de qui que ce soit. Nous avons là marqué notre indépendance politique et idéologique par rapport au régime de Libreville, ville « déchue » de sa signification.

 

Au Gabon, il n’est pas bon de refuser de vivre dans la manipulation, l’esclavagisme politique, moral et mental… Et quand on s’engage dans l’indépendance à exercer souverainement tous les attributs de sa liberté, il faut que ce choix apparaisse comme négatif. Voilà pourquoi, on pourra lire des articles contre le RDPG et Siméon J Francis EKOGA, depuis des années, pour les noircir… Des contre vérités ont été dites ça et la… Des exemples ? Quelqu’un comme moi qui ne boit pas une seule goutte d’alcool, est constamment traité d’ivrogne, de pilier de comptoir… par des  félons, au service de la « démagogie gabonaise » qui ont pu  faire croire à un moment donné qu’ils défendaient la cause des compatriotes spoliés par le régime autocrate de Libreville. Ils ont  expédié des emails  à la communauté, ou ont écrit sur des blogs ou des sites internet. Un coup EKOGA serait millionnaire ou milliardaire par de l’argent que lui aurait remis le président Bongo et les mêmes reviendront une autres fois dire que ce dernier vivrait en France de larcins, d’expédients… et autres « mensonges ».

 

A cet effet, nous préférons de loin la lutte des idées, cela nous sert. Personne n’a le monopole de la vérité et la contradiction politique est une essence de dynamisation de la vie  dans un pays, mais pas la trahison, le mensonge...la confusion, pas se faire vendre et manger à tous les râteliers : c’est la forfaiture et l’indignité.

 

Le psychologue et psychiatre français, Boris Cyrulnik  a dit  : « le machiavélisme serait inhérent à la politique, mais, le mouvement de la vie implique à un stade ou à un autre (…) de dépasser ses maîtres, de perdre ses amis.  Les grandes religions et les grands mythes ne nous disent pas autre chose: qu'il s'agisse de Judas, d'Iago ou de Ganedon, le traître se tient en embuscade, dans l'ombre du héros, comme un double négatif, la part de noirceur propre à la nature humaine....Pour trahir vous devez d'abord appartenir. Le traître, le vrai, est celui qui fait semblant de vous aimer pour vous voler quelque chose, qui vous séduit pour profiter de votre force (...) pour  vous nuire... »

 

Chers frères, vous qui avez choisi de servir le « diable » et son mensonge, nous vous demandons vraiment de voir l’avenir  et de revenir à la vérité. Vous ne pouvez  pas construire l’avenir en vous s’enfermant dans la confusion et nous vous disons solennellement que le premier ennemi de la démocratie que nous appelons de tous nos vœux, est la confusion.

 

Restituer la vérité est aujourd'hui un devoir et même une nécessité absolue pour tout gabonais. Si nous voulons toujours donner une valeur historique à ce que nous disons, faisons ou souhaitons pour notre pays le Gabon; chérissons la vérité, défendons la vérité.

 

Nous au RDPG, avons fait le choix de ne dire que la vérité, de conscientiser le peuple gabonais, sachant que cela n’est pas du goût de tous, encore moins de ceux qui l’ont toujours bâillonné, enchaîné, instrumentalisé, animalisé…

 

Que Dieu bénisse le Gabon et  tous ses habitants.

M. Siméon Ekoga est le président du Rassemblement Démocratique du Peuple Gabonais (RDPG)
Contacts : simekoga@rdpg.org et simeon.ekoga@rdpg.org
Site web : http://www.rdpg.org

La devise du RDPG est  : Unité -  Paix  -  Liberté
Le signe de ralliement du RDPG est le poing droit levé, signe de force et de détermination.

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