2 février 2009
Zenga-Mambu.com
Maître Tony Gilbert MOUDILOU.
Membre du MCDDI,
Président de l’A.E.D.R.A. (Agir pour des Espaces Démocratiques et Républicains en Afrique)
Aller aux élections avec Sassou, c’est aller le plébisciter et légitimer son imposture : c’est criminel et impardonnable
Préalable : N’attendez pas de moi Tony Gilbert MOUDILOU, fils de Diambaka, que j’appelle « Sassou » par M. le Président de la République. Ça, jamais ! Car en effet ce monsieur n’est pas Président de la République. Je ne lui concède pas cet honneur, ce privilège. « Chef de l’Etat » est une appellation contrôlée.
Sa fonction est noble. Ceux qui l’exercent sont des gens nobles qui méritent respect et considération. Or Sassou n’a jamais respecté le peuple congolais ni notre pays comme il ne se respecte pas lui- même d’ailleurs. Il ne s’est jamais pris au sérieux et n’a jamais respecté la fonction de Chef de l’Etat. C’est normal puisqu’il ne connaît pas son éthique, sa valeur, son essence car il pense qu’il suffit d’avoir des armes pour être Chef de l’Etat. Il ne sait pas que n’est pas Chef de l’Etat qui veut.
Vous remarquerez que je traite ce vulgaire personnage de moins que rien avec moins de considération que mes … Car ce bonhomme qui est obligé d’enjamber des milliers et des milliers de corps de mes parents pour qu’il se hisse au sommet de notre Etat, ne mérite que dégoût et mépris. Aucune considération, aucun égard pas en tout cas de ma part. Donc pour moi Sassou n’est plus ni moins qu’un petit délinquant primaire, un voyou et bandit de grand chemin, un voleur patenté, un imposteur.
J’ai fait un rêve.
J’ai fait un rêve. Le jour où Sassou et son Antoinette se sont mis à courir, courir et courir sans interruption et sans savoir quelle direction prendre car tout leur échappant. Il a tourné autour de lui comme un chien quand il se torche, cherchant à vouloir attraper sa queue comme si celle-ci lui échappait. Il a regardé à gauche, à droite. Personne pour lui tendre la bouée de sauvetage. Tout s’est effondré autour de lui. Et il a été égorgé comme le monde qu’il a fondé depuis le 18 mars 1977. Un monde où ne règne que de l’horreur : du sang, des cris et des larmes.
Il a tenté de se rappeler ce que les congolais lui disent depuis la date du 18 mars 1977 qui l’a façonné ; mais c’est trop tard. Aussitôt, comme dans un reflet de spasme, un grand miroir s’est dressé devant lui pour voir défiler tous les images de ses crimes. Le reflet est quasi automatique, resplendissant, éblouissant et insaisissable. Certaines tentaient de retenir sa conscience mais ça passait tellement vite que tout s’échappait comme si celles-ci ne voulaient pas qu’il les saisisse.
Le sang giclait de partout. Et comme dans un regard cauchemardesque, il voyait les images défiler. Les visages des Présidents : Marien Ngouabi, Alphonse Massamba-Débat, du Cardinal Emile Biayenda, du Capitaine Kimboula Nkaya, de Mizélé Germain, Ndoudi Ganga, Kinkonda, Kanza David, Samba dia Nkoumbi, Kinkouba Etienne, Kianguila Daniel, Kouba Grégoire, Dianzénza Pierre, Sissoulou Simon, du Capitaine Kikadidi, du sergent Ontsou, des Lieutenants Anges Diawara et Ikoko ; du sergent Samuel Bakékolo, du colonel Ntsika Kabala, des Ministres Oxance Ikonga et Xavier Katali, ceux des attentats de l’aéroport de Maya-Maya, les 9 morts du cinéma Star, du capitaine Pierre Anga et les 3.000 morts d’Owando ; les 232 jeunes disparus de Moukondo pour le besoin de leur sang, des 171 victimes du DC 10 UTA du 19 septembre 1989 ; les plus de 10.000 morts de son coup d’Etat du 5 juin 1997 ; les missionnaires religieux massacrés à Mindouli en octobre 1998 ; les plus de 200.000 morts du génocide sur les populations du Pool du 18 décembre 1998 à Octobre 1999 ; les plus de 352 disparus au Beach de Brazzaville et beaucoup de milliers d’anonymes dont nous ignorons les noms : toutes ces images Sassou tentait d’en retenir quelques unes mais celles-ci s’échappaient car même les images ont peur de l’homme.
Aujourd’hui, comme dans un film où tout le monde a perdu ses repères, sa mémoire, on nous dit : « allons aux élections organisées par Sassou » le vampire. Tout d’un coup, les congolais ont tout oublié. Comment est-ce possible ? Comment peut-on autant trahir un peuple que ceux-là qui y vont, sont sensés demain diriger ? Comment des congolais peuvent-ils faire ça à leur pays pour de l’argent. La seule réponse est que ces gens là, n’aiment pas notre pays, notre peuple. Ils sont comme Sassou, ne pensant qu’à leur petit ventre.
D’ailleurs tous ceux qui y vont en se précipitant, n’y vont pas, par conviction ou par vocation. Iles vont pour leur égocentrisme. Et c’est la pire des choses. C’est ce qui est même criminel, ignominieux et répugnant. Et c’est dans cette logique que tous les ex réfugiés qui inondaient et grouillaient dans toutes les rues de Paris de 1997 à 2001 sont tous rentrés pour aller vendre leur âme. Tous sont allés faire allégeance au vampire qui se gave du sang de nos compatriotes.
Comment peut-on alors, aller aux faux-semblants d’élections avec un homme qui ne s’aime pas lui-même et pire notre pays et son peuple ? Un homme bourré d’autant de contentieux ? Et encore, nous ne parlons pas des crimes économiques pour lesquels il est responsable ; lui et ses ministres qui sont devenus comme des abeilles autour d’une cruche. Ce personnage a réduit notre pays au plus petit dénominateur commun. Il a tout ravagé, tout pillé, tout détruit, tout volé, tout détourné à son seul profit. Sassou ne pourra jamais épurer des comptes.
Donc chercher à le hisser encore au sommet de notre Etat, c’est être complice et comptable de toutes les malversations qu’il est entrain de commettre. Et pour ces gens là, nous serions sans pitié. Car ce pays là doit être arraché des mains des fous et ceci quel qu’en soit le prix à payer. Nous les pendrons tous et les jugerons et ce jour là qui est imminent, qu’on ne vienne pas nous dire « qu’ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient, qu’ils étaient de pauvres victime de la paranoïa de Sassou ».
Aller aux élections organisées par Sassou, c’est aller le plébisciter, le légitimer. Et il n’attend que ça. Quand il voit toutes les listes des candidats s’allonger, il est très content car il se dit : « je les ai eus encore une fois ». Tous les congolais savent comment Sassou manipule tout le monde. Hier il nous a fabriqués André Milongo sur qui le peuple congolais a compté. Mais finalement cet homme n’était ni plus ni moins qu’un escroc qui s’amusait avec la naïveté des congolais. La journée, il était opposant. La nuit tombée, il était avec Sassou pour lui dire qu’il n’avait pas besoin de s’inquiéter. On sait comment à chaque fois ça s’est terminé. La veille André Milongo renonçait, il retirait sa candidature moyennant des milliards de Fcfa. On voit encore comment Sassou est entrain de nous fabriquer des soit disant opposants.
On en a vus défiler ici à Paris : des Généraux qui dans leurs fonctions des années durant, ont été comptables des milliers de morts et enfin d’autres simples prestidigitateurs ; escrocs, voleurs, assassins et c’est dans ce lot que sont nés : les Dzon un autre gros voleur et détourneur de nos milliards de nos francs qui, aujourd’hui, quand on l’écoute sur RFI où il est interviewé par Christophe Boubouvier, s’étonne où va l’argent du pétrole. Mais pour qui se prend-il ce voyou qui dans ses fonctions avait mis la Banque dont il était le Président à genoux. DZON doit être menotté et jeté en prison.
Et des voyous comme lui, ne devrait pas trainer dans les rues de Brazzaville. Sa place est en prison. Dommage notre pays est devenu comme le pays des aveugles où les borgnes sont devenus rois. Comme au village des ananas, tout le monde porte une huppe. Vous êtes nombreux à nous rendre compte avant de parler au nom du peuple congolais. Sassou et toi, c’est bonnet blanc, blanc bonnet. Et puis, il faut d’abord demander à Maître Jacques Okoko si le temps est venu pour toi aussi de commander le Congo, mon Congo, celui des intègres.
Il nous prend pour des imbéciles mais, il se trompe. Des gens comme lui, à qui veulent-ils faire boire l’eau par les narines ? Pas en tout cas à moi Moudilou, fils de Diambaka dont mes pères spirituels sont Alphonse Massamba-Débat et Marien Ngouabi, deux Présidents et les seuls qui ont aimé notre pays. Comment Dzon peut-il penser qu’on ne le connaît pas. Qu’il nous ramène d’abord les centaines des milliards qu’il avait détournés quand il était ministre des Finances et après, nous jugerons de son cas. Et la Banque que vous avez mise à genoux ? Vous voulez encore le Congo ? Mirez-vous si vous ne voyez pas votre bosse, monsieur le bossu.
Ce qui est une vérité irrémédiable c’est ce que disent les vieux du Pool : « un cafard a beau se vautrer dans du foufou, dans de la merde, la mère poule le reconnaît et le reconnaîtra toujours ». Alors Mister DZON, c’est raté. Et aussi, pourriez-vous nous dire comment dans la livraison de vos Tee shirt, la semaine dernière, il y avait entre autres ceux de Sassou ? Travaillez-vous ensemble ? Etes-vous ces candidats que Sassou a multipliés dans toute la République pour faire le nombre et surtout faire croire qu’il y a eu des opposants contre lui ? Vous ne nous aurez plus.
Et ensuite ce fut la déferlante : Anges Poungui, T. Makita, Engombé, Tchibinda, Kinoumbi, Pasteur Ntoumi, Modeste Mboukadia, Bedel Soussa, Nguitoukoulou, …. et ce n’est pas fini. Ils sont tous des charlots qui savent pourtant qu’ils ne pissent loin et que leurs pets ne s’entend même pas à un centimètre de distance. Alors n’allez pas faire semblant et finir demain à aller s’agenouiller aux pieds de Sassou pour dire : «nous te soutenons au deuxième tour. Mais nous vous mettons en garde, demain, nous vous rangerons dans le même sac que Sassou et subirez le sort des mauvaises herbes (être brûlés au feu).
A les regarder tous, il semble qu’il y ait des gens intelligents. Mais pourquoi courent-ils derrière un lièvre qu’ils ne pourront jamais attraper malgré leur vitesse et leur intelligence ? De grâce, pourquoi peut-on aller se mixer dans l’idiotie et ce qui doit s’appeler la manipulation de Sassou ? Nous savons comment ça se termine au pays de Sassou. Et comment fabrique t-il des faux candidats. Demain, ceux-ci s’aligneront derrière sa personne et comme ça, il aura atteint son objectif. Faire croire à la communauté internationale qu’il y a eu démocratie, que les candidats étaient libres et diversifiés.
Et après au deuxième tour, ils s’aligneront tous derrière lui comme l’ont fait tous les Nordistes : Yhombi, Lefouoba, Bakamba Yangouma, Okoko, sans oublier OKOLELAS, l’homme qui a avalé ses « couilles et ses couleuvres ». Devant un tel tableau d’irresponsabilité quelle légitimité donner à une telle élection, montée et manipulée de bout en bout depuis le début ?
Il est enseigné dans les grandes académies militaires que : « quand tu sais que ton ennemi va te battre, il ne faut pas aller à la bataille ». Le pire pour le Congo, ce n’est pas que Sassou soit le plus fort et qu’il peut remporter une seule élection. Mais parce que c’est un tricheur né, un manipulateur, un corrupteur, un assassin né qui ne tire sa force que dans ces ignobles comportements de magouilles et de tricherie. Et pour ça, il n’y a rien à dire ; il reste imbattable. Alors, sommes-nous devant une naïveté ou une candeur ? Sommes-nous sérieux en cherchant à aller le toiser dans son terrain de prédilection ?
La question que se pose tout un peuple est celle de savoir comment des gens aussi intelligents, instruits, qui savent tout ça, qui et ont toutes les données sur l’homme, connaissant son machiavélisme criminel, peuvent-ils un seul instant penser qu’en allant aux élections avec lui, ils gagneraient. Est-ce de la naïveté ou ils sont devenus comme des aveugles dans la nuit ?
La seule réponse à cette seule question, c’est que ces gens qui vont à ces élections organisées par Sassou, financées par lui, truquées et manipulées par lui, ne s’aiment pas et n’aiment pas notre pays. Ils ne nous rendent pas service ? Aucun sursaut moral, patriotique et républicain !
Et quand on a dit non à aller aux élections avec Sassou, qu’est ce qu’il faut faire pour arc-bouter le voleur et assassin né ?
Notre résignation serait une lâcheté, une incompréhension et un refus de regarder les problèmes en face. La libération de notre pays aux mains d’un grand délinquant comme Sassou, s’impose. Il est et doit être un idéal, une incitation à la concrétisation d’un labeur pour le bien être de notre peuple. Et il faut tout faire pour travailler dans ce sens.
Le Président Yasser Arafat disait : « quand un peuple végète dans la misère, il s’allie à n’importe quel diable, pourvu qu’il trouve ce qu’il cherche ». Et devant un homme aussi irrévérencieux que Sassou qui a pris notre peuple et notre pays en otage. Devant un homme incapable de comprendre ne fut ce que le minimum de la vie. Face à quelqu’un doué d’une arrogance, d’un mépris sans limite. Devant un homme cynique, grotesque, répugnant, ignoble, repoussant, révoltant, il faut imaginer une autre utopie concrète. Il reste une seule solution et la seule qui vaille. Ceux qui, comme nous aiment notre pays, doivent y songer tous les jours quand on voit le comportement des hommes au pouvoir.
En effet, comment nés d’un pays immensément riche, Sassou et ses amis ministres, tous voleurs ont-ils pu rendre les congolais si pauvres ? Comment, alors que le fleuve le plus puissant d’Afrique et le deuxième au monde coule dans notre capitale, il puisse manquer de l’eau dans nos robinets ? Comment l’électricité peut-elle devenir une denrée rare alors que les barrages, ce n’est pas ce qui manque au Congo.
Comment peut-on laisser mourir une population alors qu’à Paris les enfants des dignitaires s’amusent en achetant pour des centaines de milliers d’euros, des sacs Louis Vuitton, Lancer etc… Comment peut-on aller dans une élection avec un homme qui ne sait pas ce que ce mot veut dire. Qui considère que le Congo est un legs, que c’est son usufruit, que les autres congolais sont ses sujets, qui n’ont droit à rien. Et à qui il peut distribuer la mort selon son état d’humeur. C’est lui qui distribue, qui choisit selon qu’on lèche bien ses pieds ou pas. Les congolais sont devenus des pauvres mendiants, des quémandeurs qui sont obligés d’aller pleurer à ses pieds souvent très sales ceci pour se faire une petite pièce de monnaie pour nourrir ses enfants.
Le concept du Président Pascal Lissouba qui disait : « je n’organise pas les élections pour les perdre » trouve ici un véritable écho. Mais Sassou l’a tellement dépravé qu’il a perdu toute sa substance, son contenu. Puisque Sassou, au lieu de faire élire, nomme plutôt. C’est ce qu’il nous a démontré aux législatives de 2007 en nommant à l’Assemblée Nationale ? les Christophe Moukouéké, Kolélas et toute sa famille… où il a éliminé sous sa plume les vrais élus.
Devant un parano comme Sassou, comme disait le Président Hamed Sekou Touré : « quand tu danses avec un aveugle sur la piste dont il a tendance à s’en approprier, il faut lui marcher sur les pieds pour qu’il sache qu’il n’est pas seul sur cette piste ».
En effet plus de 25 ans au pouvoir, Sassou a eu beau serré la main, aux Chefs d’Etat civilisés, il n’a jamais changé. Il est et reste anti-démocratique, ancré dans le putsch et ça, on ne peut rien y faire pour l’amener à l’état des civilisés. Il reste sauvage, comme le chien, il ne peut pas changer sa façon de se torcher. C’est sa nature. Il y est né et grandi et depuis, il ne quitte pas son monde. Quand le reste de toute la planète a évolué, chez nous Sassou a imposé à notre peuple à vivre comme lui : sauvage et primitif.
Le Congo doit choisir ses vrais représentants. Mais pas Sassou et sa clique. C’est pourquoi, j’invite le peuple congolais à arrêter de garder « haut les mains » qui est une forme de soumission. On nous dit que tous les chemins mènent à Rome. En tout cas et dorénavant chez nous au Congo, tous les chemins ne nous mèneront plus à Oyo.
A partir d’aujourd’hui, il nous faut libérer et arracher notre pays des mains d’un fou dangereux. Il s’agit maintenant de croiser le fer contre le fer et non le fer contre le bois ce qui a été jusque là la politique de conquête. A malin, malin et demi.