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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 03:15

4 mai 2012
François Labrouillère

 

 

La Guinée équatoriale s’en prend à Transparency International qui a déclenché l’affaire des « biens mal acquis ».

 

 

Cette fois, c’en est trop. Nous ne nous laisserons pas faire et riposterons coup pour coup. » Par la voix d’Olivier Pardo, son avocat parisien, le président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang, réagit vivement au feu vert de la justice française à un mandat d’arrêt international visant son fils Teodorin dans l’affaire dite des « biens mal ­acquis ». Pour lui, son gouvernement est la cible d’une « campagne de déstabilisation » menée par des ­intérêts étrangers qui veulent s’accaparer les ­richesses du pays. « Comme par hasard, les ­attaques redoublent chaque fois que le président Obiang est en train de renégocier les contrats pétroliers ou cherche à se rapprocher de la France », affirme Me Pardo. 

 

“LES INDIGNATIONS DE DANIEL LEBÈGUE SONT À GÉOMÉTRIE VARIABLE” 

 

La Guinée équatoriale prendra-t-elle alors des mesures de rétorsion contre Paris ? « Non, assure l’avocat. Le président Obiang sait faire la différence entre la France et ceux qui l’attaquent. » Pour l’heure, la riposte se concentre sur Transparency International, l’ONG à l’origine de la plainte des « biens mal acquis », et son président pour la France, Daniel Lebègue, l’ex-patron de la Caisse des dépôts. Une enquête pour « diffamation et calomnie » vient d’être lancée contre lui à Malabo. « Les indignations de Daniel Lebègue sont à géométrie variable, relève Olivier Pardo. Il est administrateur et président du comité d’audit du groupe français Technip, qui a signé en 2010 un important contrat avec la Guinée équatoriale dont il dénonce aujourd’hui la corruption. Il a aussi siégé chez Alcatel-Lucent, autre groupe en ­affaires avec le pays. »

 

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