Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

 

 

Rechercher

5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 09:47

Publié dans Afrik.com le 11 janvier 2009

 

Abdelaziz Bouteflika (Algérie) : Le président algérien briguera, sans doute, un troisième mandat à la présidentielle d’avril 2009 après deux quinquennats. Il a fait modifier, en novembre 2008, la Constitution qui limitait le nombre de mandat à deux.

Paul Barthélémy Biya (Cameroun) : Au pouvoir depuis 1982 , Paul Biya a supprimé en avril dernier la limitation du nombre de mandats à deux dans la Loi fondamentale du Cameroun. Il pourra se représenter à sa propre succession en 2011, après ce qui devait être son second et dernier septennat.

Idriss Déby (Tchad) : La Constitution du Tchad a été modifiée en 2005 pour permettre au président d’être candidat à sa propre succession en 2006, et de conserver le pouvoir dont il s’est emparé depuis son coup d’État en 1990.

Yoweri Museveni (Ouganda) : Le président ougandais a manipulé la Constitution de son pays en 2005 pour se maintenir au pouvoir. Il occupe le fauteuil présidentiel depuis qu’il l’a pris par les armes en 1986.

Omar Bongo Ondimba (Gabon) : Au Gabon, la limitation du nombre de mandats a été supprimée en 2003 pour permettre au président Bongo, au pouvoir depuis 1967, de se présenter autant de fois qu’il le souhaite à une élection présidentielle.

Blaise Compaoré (Burkina Faso) : Au pouvoir depuis son coup d’Etat en 1987, le président burkinabè avait supprimé la limitation du nombre de mandats en 1997 pour être candidat et réélu à la présidentielle de 2008. Il a restauré, en 2000, cette limitation à deux quinquennats.

Zine Abidine Ben Ali (Tunisie) : En 2002, la Loi fondamentale de la Tunisie a été changée pour permettre au président Ben Ali, au pouvoir depuis 1987, de se présenter à sa propre succession à la présidentielle de 2004. La Constitution limitait le nombre de mandats présidentiels à trois.

Feu Gnassingbé Eyadema (Togo)
: Au Togo, le parlement a voté la non limitation de mandats, fin 2002, pour permettre à l’ancien président Gnassingbé Eyadema de se faire réélire pour un troisième mandat de cinq ans. Il était au pouvoir depuis 36 ans déjà.

Feu Lansana Conté (Guinée) : L’ancien président guinéen avait fait voter la modification de la Constitution en 2002 pour lui permettre de se faire réélire à la tête de la Guinée en 2003 alors qu’il venait d’achever son second et dernier mandat.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Textes De Juliette